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L’été ne devrait pas faire disparaître le coronavirus, estime une agence médicale européenne

BRUXELLES (Reuters) – Il est peu probable que le nouveau coronavirus disparaisse cet été à la faveur de la hausse des températures, observe dans un rapport publié mercredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), qui redoute pour tous les pays de l’Union européenne une pénurie de lits dans les hôpitaux d’ici la mi-avril sans une intervention rapide.

Ce rapport émanant de l’agence européenne spécialisée dans les maladies infectieuses vient doucher l’espoir que le SRAS-CoV-2 se comporte comme les quatre autres coronavirus qui sont endémiques et généralement bénins durant l’été.

« Il n’y a aucune preuve à ce jour que le SRAS-CoV-2 présentera une saisonnalité hivernale marquée, comme d’autres coronavirus humains dans l’hémisphère nord », écrit l’ECDC.

L’agence européenne s’appuie sur des analyses préliminaires menées en Chine sur l’épidémie qui ont montré que le virus était capable de conserver un niveau élevé de reproduction dans des zones tropicales à forte humidité, comme dans la région autonome chinoise de Guangxi, frontalière du Vietnam, ou bien encore à Singapour.

Cela « montre l’importance de mettre en oeuvre des mesures comme l’isolement des personnes infectées, le travail à distance et la fermeture des écoles », souligne le Centre européen de prévention et contrôle des maladies.

CAPACITÉS SATURÉES

Ce rapport confirme que le risque de saturation des systèmes de santé en Europe est élevé, particulièrement en ce qui concerne les lits dans les unités de soins intensifs ou de réanimation. Ils pourraient venir à manquer d’ici la mi-avril dans la totalité des pays européens si des mesures ne sont pas prises pour accroître les capacités des services médicaux et ralentir la propagation de la maladie.

Par ailleurs, l’évaluation du risque en Europe pour les personnes âgées et/ou souffrant de maladies chroniques passe d' »élevé » à « très élevé ». Pour le reste de la population, l’agence européenne maintient son évaluation d’un risque « modéré ».

Le rapport de l’ECDC cite également des recherches scientifiques qui montrent que le virus peut survivre jusqu’à trois heures dans l’air, quatre heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton et deux à trois jours sur du plastique et de l’acier inoxydable, avec certes une puissance de contagion bien plus faible.

L’étude du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies porte sur les 27 Etats membres de l’UE, plus la Grande-Bretagne, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.

(version française Claude Chendjou; édité par Henri-Pierre André)

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