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Coronavirus: Les systèmes de santé sont débordés, selon Antonio Guterres

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, appelle les dirigeants mondiaux à apporter une réponse rapide et coordonnée à la pandémie de coronavirus Covid-19.

« Dans de nombreux pays, les capacités de prise en charge des cas – même bénins – dans des établissements de santé dédiés sont déjà saturées, et beaucoup ne sont plus en mesure de répondre aux énormes besoins des personnes âgées. Même dans les pays les plus riches, nous voyons les systèmes de santé plier sous la pression », a déclaré le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres lors d’une conférence de presse par vidéo.

Il a appelé jeudi les dirigeants mondiaux à apporter une réponse rapide et coordonnée à la crise mondiale engendrée par le COVID-19. « Il a été prouvé que le virus pouvait être contenu. Il doit être contenu. Si nous laissons le virus se propager comme une traînée de poudre – en particulier dans les régions les plus vulnérables du monde – il tuera des millions de personnes », a souligné le secrétaire général.

« Nous devons immédiatement passer d’une situation dans laquelle chaque pays met en place sa propre stratégie sanitaire, à une situation garantissant de manière transparente une réponse mondiale coordonnée, y compris en aidant les pays les moins préparés à affronter la crise », a-t-il affirmé.
« Les gouvernements doivent apporter le soutien le plus ferme possible aux efforts multilatéraux de lutte contre le virus dirigés par l’Organisation mondiale de la santé, dont les appels doivent être pleinement écoutés », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l’ONU a également appelé la communauté internationale à concentrer ses efforts sur l’impact social du virus et sur les mesures de réponse et de relance économique.
« Contrairement à la crise financière de 2008, l’injection de capitaux dans le seul secteur financier n’est pas une réponse adaptée. Ce n’est pas une crise bancaire – de fait, les banques doivent plutôt faire partie de la solution », a-t-il estimé.
Selon le chef de l’ONU, l’accent doit ainsi être mis sur les individus, en particulier les travailleurs les plus vulnérables ou les moins bien payés, ou encore sur les petites et moyennes entreprises. « Cela signifie aide salariale, assurance, protection sociale, lutte contre les faillites et les pertes d’emplois », a-t-il précisé.
« La relance économique ne doit pas être construite sur le dos des plus pauvres ; et nous ne pouvons pas non plus nous permettre de créer une armée de nouveaux pauvres », a-t-il indiqué.

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