Témoignage de Ran Guanghui, un porteur de 50 ans
Attelé à une charrette à bras par des cordes de chanvre, transportant des marchandises faisant cinq fois son poids et, pour seul chemin, une pente raide de plusieurs centaines de mètres de long. Voilà le quotidien de Ran Guanghui, un porteur âgé de 50 ans.
Dans la ville montagneuse de Chongqing, le groupe de porteurs a un surnom, « bangbang ». Ran Guanghui en est la star.
Il s’est fait connaître du public il y a dix ans. Dans une photo de lui publiée sur Internet, il descend des marches le torse nu, un énorme sac de jute sur le dos, tenant la main de son fils de trois ans dans sa main droite. Nombreux ont été les internautes chinois touchés à la fois par la ténacité de ce porteur pour gagner le pain quotidien de sa famille, et par sa douceur de père.
Ran Guanghui a été invité à des émissions de variétés à la télévision et a expliqué aux autres le métier de porteur, un métier qu’il a toujours exercé. Chaque jour, il transporte des marchandises dans le centre de ventes en gros de textiles de la galerie marchande Dazheng, dans l’arrondissement de Yuzhong.
Pour lui, la célébrité n’est qu’un encouragement pour son travail. « On ne récolte davantage qu’à la sueur de son front », dit-il.
Dans la froideur hivernale, pour gravir la pente, Ran Guanghui est obligé d’enlever sa veste épaisse et saisit les cordes de toutes ses forces, le corps trempé de sueur. Pour descendre, il doit maîtriser la direction et la vitesse de sa charrette en s’aidant de sa ceinture et des cordes, et en freinant avec ses pieds. A force de travailler, ses mains sont calleuses et ses articulations déformées portent les traces de ses efforts.

Photo prise le 5 janvier 2020 montrant les mains de Ran Guanghui, un porteur de la ville de Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine. (Photo : Wang Quanchao)
Transporter une charrette de marchandises lui rapporte moins de 100 yuans (13 euros). Il part travailler dès 06h00. A midi, il s’arrête prendre un bol de nouilles à six yuans (0.8 euro) et travaille jusqu’à 16h00. S’il se sent fatigué, il fait une pause cigarette.
Ran Guanghui a une très bonne réputation. Pour ses clients, « c’est un homme fort qui supporte les épreuves et qui n’a peur de rien. Bien qu’il ait reçu peu d’éducation, Ran Guanghui est très apprécié par ses clients, ce qui lui apporte beaucoup de travail. Pendant son temps libre, il dégage les gravats sur les chantiers pour gagner un peu plus d’argent .
Fini le temps où sa famille vivait à trois dans une location d’une seule pièce de moins de 20 m². En 2016, Ran Guanghui et sa femme ont décidé d’acheter à crédit une maison de 60 m² dans le centre de Chongqing, non loin de l’endroit où il travaille. Ainsi, il peut aller travailler dès qu’il y a une commande.
La vie de la famille de Ran Guanghui s’améliore d’année en année. Son fils poursuit ses études au collège et est chef de classe. Sa femme, quant à elle, a décidé d’ouvrir une boutique de bonbons de mariage. Chaque jour elle se lève tôt et se couche tard pour son travail. Aucun des membres de la famille ne ménage ses efforts pour une vie meilleure.
Pour la nouvelle année, Ran Guanghui souhaite la paix pour sa famille et du courage pour son fils. « Pour atteindre le bonheur, il faut travailler dur. Tant que j’en ai la force, je continuerai à travailler dur », dit-il.
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