La Turquie ne portera pas seule le fardeau des réfugiés, selon Recep Tayyip Erdogan
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.En cas d’afflux de réfugiés vers les frontières turques, la Turquie ne portera pas seule un tel fardeau, a averti dimanche soir le président turc Recep Tayyip Erdogan.
« Plus de 80.000 frères d’Idleb ont commencé à marcher vers notre frontière », a-t-il dit lors d’un discours à Istanbul, soulignant que son pays ne pourrait assumer seul cette charge.
« Les conséquences négatives d’une telle pression à laquelle nous pourrions être confrontés pourraient également être ressenties par tous les pays européens », a dit M. Erdogan, qui accuse fréquemment l’Union européenne d’un manque de soutien à la Turquie dans cette crise de réfugiés et menace de lui envoyer des Syriens.
Le président turc n’a pas précisé si ces réfugiés avaient déjà atteint la frontière turque.
La province syrienne d’Idleb (nord) est la dernière grande zone encore contrôlée par les rebelles dans le pays, où les forces gouvernementales mènent des frappes aériennes contre eux.
La Turquie accueille 3,6 millions de réfugiés syriens, faisant d’elle le premier pays d’accueil des réfugiés au monde.