Fiat Chrysler et PSA confirment avoir engagé des discussions
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS/MILAN (Reuters) – Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et PSA ont chacun confirmé mercredi avoir engagé des discussions visant à créer un leader automobile mondial.
« Suite aux récentes informations presse sur le possible rapprochement de Groupe PSA et FCA Group, Groupe PSA confirme que des discussions sont en cours en vue de créer l’un des principaux groupes automobiles mondiaux », a déclaré le groupe français dans un bref communiqué, similaire à celui de FCA.
Une source a indiqué mardi à Reuters qu’un conseil de surveillance de PSA devait se réunir ce mercredi matin pour discuter de cette possible fusion de quelque 50 milliards de dollars.
FCA a longtemps été en discussion avec le groupe Renault mais il avait annoncé en juin dernier le retrait de son offre de fusion à 30 milliards d’euros avec le constructeur français, accusant le contexte politique en France d’avoir compromis un projet qui aurait donné naissance au troisième constructeur automobile mondial.
Un mariage entre Fiat Chrysler et Peugeot devrait toutefois rencontrer des obstacles. Les gouvernements français et chinois détiennent 12% du capital de PSA, tout comme la famille Peugeot.
De son côté, le président de Fiat Chrysler, John Elkann, et d’autres membres de la famille Agnelli contrôlent 29% de Fiat Chrysler par le biais d’Exor NV.
Depuis plusieurs années, le marché spécule sur les velléités de Fiat Chrysler en matière de fusion-acquisition et de recherche de partenaire. En 2015, son ancien patron Sergio Marchionne avait plaidé en faveur d’une consolidation de l’industrie automobile et avait pour ce faire tenté – en vain – d’intéresser General Motors Co à un accord.
PSA et Fiat Chrysler avaient discuté d’un rapprochement plus tôt cette année, avant que le constructeur italo-américain ne propose une fusion avec Renault. À cette époque, Fiat Chrysler avait déclaré qu’un accord avec Renault offrait plus d’avantages qu’une combinaison avec Peugeot.
(Giulio Piovaccari à Milan avec Sudip Kar-Gupta et Jean-Michel Bélot à Paris)