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Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. Galates 1 :10

  1. Les chrétiens qui sont appelés au ministère ne doivent pas craindre les désapprobations éventuelles des hommes, ni d’ailleurs chercher leur faveur.

« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » (Galates 1 :10)

Depuis l’enfance, nous cherchons naturellement à plaire à nos parents d’abord, puis à nos camarades, à notre conjoint(e), aux autorités civiles et religieuses, etc. Cette prédisposition à faire ou être pour les gens ce qu’ils demandent, ce qu’ils attendent, ou ce qui leur convient est un piège dangereux pour tous ceux qui sont appelés au ministère. Par exemple, un jeune prédicateur pourrait vouloir faire plaisir au pasteur formateur et aux membres de l’église en proposant un message qui conviendrait à tous.

« Si je plaisais encore… »

Il y avait eu un temps où Paul plaisait aux hommes : c’est quand il vivait en pharisien. Dans Philippiens 3 :4-6, Paul cite les privilèges dont il aurait pu se glorifier s’il avait voulu s’appuyer sur la chair, et s’attirer la faveur des leaders religieux de l’époque.

Paul appartenait à la tribu de Benjamin, le favori de son père, qui reçut de lui une bénédiction particulière ; (Genèse 49 :27 ; Deutéronome 33 :12) à cette tribu toujours restée fidèle et dans laquelle était Jérusalem avec son temple.

Il descendait d’Abraham ; pour la doctrine et pour la stricte observance de la loi, il était de la secte austère et respectée des pharisiens. (Actes 22 :3 ; 26 :5)

Nul ne l’avait surpassé en zèle, puisqu’il avait persécuté l’Eglise chrétienne, et quant à la justice de la loi, à cette justice que lui opposaient ses adversaires, et qui consiste à suivre à la lettre chaque précepte, tandis que le cœur reste inconverti, Paul était sans reproche de la part des hommes.

Je regarde toutes choses comme une perte

« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ… » (Philippiens 3 :78)

En comparaison avec l’inestimable valeur de la connaissance de Christ, Paul considère toutes les choses du monde doivent être considérées comme une perte. En acceptant Christ, il a abandonné tout ce qui lui était cher auparavant, mais ces choses ne lui manquent pas, il les considère « comme de la boue, » et il désire seulement « gagner Christ, » ce mot qui incorpore en lui-même toutes les vraies bénédictions.

En faisant cela, il a amené contre lui l’unanimité de sa propre nation, et s’est attiré la haine des hommes.

Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ?

Tout serviteur de Dieu doit se poser cette question fondamentale. Ta motivation est-elle de plaire aux hommes, ou à Dieu ?

S’il avait voulu « plaire aux hommes », d’abord aux Juifs, il n’avait qu’à persévérer dans son attitude hostile au christianisme ; maintenant qu’il est chrétien, s’il voulait plaire aux Juifs et aux judaïsants, il n’aurait qu’à vouloir imposer la Loi juive aux païens convertis au christianisme ; mais, ce faisant, il ne se comporterait pas en « serviteur de Christ » : ce serait professer que la perfection du salut n’est pas dans la foi de Jésus.

Les terribles paroles que Paul prononce dans Galates 1 prouvent abondamment que tout, dans son ministère et dans sa prédication, est de Dieu, et qu’il est bien éloigné de vouloir plaire aux hommes, ou de rechercher leur faveur.

Serviteur de Christ

Paul se dit « serviteur du Christ » (Romains 1 :1 ; Philippiens 1 :1; Galates 1 :10). Le mot doulos ici exprime la relation de dépendance et de soumission de quelqu’un qui ne s’appartient pas, mais est tout entier à son Seigneur.
En prêchant l’Évangile, l’apôtre cherchait à amener des personnes à l’obéissance, non envers les hommes, mais envers Dieu. Paul n’a pas tenté de changer la doctrine de Christ, ni de gagner la faveur des hommes ; il n’a pas cherché à esquiver la colère de ces derniers.
Alors que nous exerçons fidèlement notre ministère, nous ne devons pas craindre les désapprobations éventuelles des hommes, ni d’ailleurs chercher leur faveur.

Dieu demande une obéissance inconditionnelle

 « Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus.Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ;car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4 :18-20)

Nous sommes citoyens du royaume de Dieu ici-bas sur la terre, et en même temps, la plupart d’entre nous sont citoyens du pays où nous résidons. En tant que chrétiens, nous nous efforçons d’obéir aux lois du royaume de Dieu et, à cause de sa Parole, nous savons que nous devons obéir aux autorités que Dieu a établies (Romains 13 :1 ; 1 Pierre 2 :17).
Quand la loi de Dieu et celle du pays sont en conflit, nous nous trouvons devant un problème. Nous connaissons la parole des apôtres : « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Nous confessons que Dieu demande notre obéissance inconditionnelle. Lorsque l’intention de la loi civile est contraire à la loi de Dieu, nous devons faire part de nos objections aux autorités gouvernantes.
Dans une démocratie, les chrétiens doivent publiquement élever la voix contre des lois qui les forcent à désobéir à Dieu. Ils peuvent entreprendre un certain nombre d’actions : ils peuvent protester en écrivant aux membres du gouvernement, publier leur opinion pour susciter une prise de conscience dans le public, organiser une opposition, voter contre des propositions inacceptables, voter la démission de membres du gouvernement et tenter de les remplacer par des législateurs favorables aux idées chrétiennes.
Dans la mesure du possible, les chrétiens devraient recourir à la persuasion morale et à la résistance passive, mais non à la force. Ils devraient s’abstenir de prendre eux-mêmes la loi en mains. Au contraire, ils devraient utiliser tous les moyens légaux disponibles pour changer un système opposé à la loi de Dieu.
Alors qu’ils obéissent à cette loi supérieure, les chrétiens doivent être prêts à payer le prix de la persécution. En payant ce prix, ils devraient se souvenir de la parole encourageante de Jésus : « Réjouissez-vous et soyez heureux, car votre récompense dans les cieux sera grande » (Matthieu 5 :12).

Tous ne servent pas Christ

« Pour les serviteurs de Satan, faire semblant d’accomplir ce qui est juste, c’est donc facile. Mais leur vie finira comme leurs actions le méritent. » (2 Corinthiens 11 :15)

« Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. 19Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. » (Philippiens 3 :18-19)

« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d’eux. » (Romains 16 :17)

Satan a aussi ses serviteurs dans les églises. Beaucoup appellent Christ leur « Maître » et « Seigneur », en étant pourtant bien loin de le servir. Ils servent en fait leurs intérêts personnels charnels (gain, gloire, etc.). Ces motivations ouvrent une porte aux divisions et à différents « heurts ».
Rares sont les églises nées d’un travail d’évangélisation. La très large majorité des dénominations sont issues des divisions. Si la vérité est abandonnée, l’unité et la paix ne règneront guère !
Nous avons grand besoin de garder notre cœur dans la plus grande fermeté. La politique commune à tous les séducteurs consiste à s’appuyer sur les faiblesses de convictions des autres.
Il est profitable pour un tempérament docile d’être soumis à un bon conseil, mais il peut rapidement s’égarer à l’écoute d’une fausse doctrine. Il faut être sage et vigilant pour ne pas être trompé, mais il faut avoir l’esprit fondamental et droit pour ne pas être trompeur.
Les serviteurs de Satan chatouillent les oreilles de leurs auditeurs de propos agréables à entendre, leur faisant croire que tout ira bien pour eux sans qu’ils aient à changer de conduite pour revenir au Seigneur (Jérémie 23 :17).

Es-tu appelé au ministère ? Prêche la Parole !

Il viendra un temps où les hommes se détourneront de la Vérité; leurs oreilles cherchant à être chatouillées par quelques nouvelles sensations. Ils se lasseront d’entendre l’Évangile de Christ en se tournant avec plaisir vers les messages séduisants prêchés par les serviteurs de Satan.
Dans ce contexte, le serviteur de Dieu doit proclamer la Parole comme un héraut de Christ. Rien d’autre ne doit être prêché.

« Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » (2 Timothée 4 :1-5)

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