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Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Jean 11:40

Quand Jésus apprit que son ami Lazare était tombé gravement malade, il dit que cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu ; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu. (Jean 11:4)

Lazare est malade

À environ quatre kilomètres à l’est de Jérusalem, sur le flanc oriental du Mont des Oliviers, vivaient trois chrétiens : Marie, Marthe et Lazare. Ce dernier tomba gravement malade.

Jésus n’est pas venu ici-bas pour nous préserver des afflictions, mais pour nous sauver de nos péchés, et de la colère divine à venir ; il nous incombe cependant de recourir à la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l’affliction.

Puissions-nous être spirituellement « en phase » avec les actions parfois incompréhensibles de la Providence divine, afin qu’elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les déceptions, voire le décès d’un proche… Si Dieu en ressort glorifié, nous en serons alors les plus heureux !

  • Cette maladie est pour la gloire de Dieu

« Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » (Jean 11:4)

Que voulait dire Jésus par : « cette maladie n’aboutira pas à la mort » ? 

Jésus affirme que la maladie de Lazare n’est point à la mort, c’est-à-dire, la mort ne prévaudra pas, mais Dieu sera glorifié par la résurrection qui va avoir lieu.

Le temps de Dieu

« Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était » (Jean 11:6)

Pourquoi, après avoir appris la maladie de Lazare, Jésus est-il encore resté deux jours à l’endroit où il se trouvait ?

Jésus se déplaçait seulement en accord avec le plan de Dieu pour lui ; même son amour pour la famille de Lazare ne pouvait pas le faire aller à Béthanie plus tôt. En fait, le messager a probablement rejoint Jésus le jour où Lazare est mort. Jésus a attendu parce qu’il savait que c’était préférable, bien qu’il ait su également que cela augmenterait la tristesse temporaire des deux sœurs.

Ses pleurs de sympathie (verset 35) étaient parfaitement normaux. Il n’est pas juste de dire que Jésus a attendu pour pouvoir faire un miracle plus grand, et, par conséquent, pour susciter un étonnement plus important de la part de ceux qui en seraient témoins, en ajoutant à la restauration de la vie du corps le miracle plus grand de celle d’une chair déjà en état de décomposition (verset 39).

Jésus n’est jamais en retard

« Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. » (Jean 11:17-32)

Dieu accorde toujours sa Grâce, même si elle semble parfois tarder. Quand l’œuvre de délivrance est différée, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s’accomplit toujours au temps marqué par le Seigneur !

Nous trouvons dans ce texte une maison où il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la bénédiction reposait ; c’était cependant une maison en deuil… La grâce est capable de soulager la peine du cœur, mais pas la tristesse d’une demeure.

Lorsque Dieu, par sa Grâce et Sa Providence, s’approche de nous en étant plein de miséricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l’espérance et la prière, afin de le rencontrer.

Quand Marthe est allée à la rencontre de Jésus, Marie était encore assise dans la maison. Cette attitude avait été quelque temps auparavant louée par le Seigneur alors qu’elle était à ses pieds pour entendre sa Parole ; mais aujourd’hui, au jour de la détresse, le cœur de Marie était mélancolique.

Il est sage de veiller à ne pas céder aux tentations, et chercher à ne pas tomber dans la moindre faiblesse à cet égard. Lorsque nous ne savons pas très bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons lui toutes choses. Laissons le opérer comme bon lui semble, ce sera bien !

Jésus est la résurrection et la vie

« Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.  Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11:21-26)

La foi de Marthe faisait qu’elle croyait que Jésus aurait pu guérir Lazare, mais quand même, elle ne pouvait imaginer que Lazare allait ressusciter du tombeau où il était déjà.

Pour affermir l’espérance de Marthe, notre Seigneur fait une grande et frappante déclaration : celle qu’il est la RÉSURRECTION ET LA VIE. Des paroles qui ne sont encore jamais sorties des lèvres d’un mortel. Il veut dire qu’il est la puissance qui ouvre tous les tombeaux, qui donne la vie à ceux qui sommeillent, et qui les appelle à une nouvelle existence ; que la vie qui transforme les hommes en êtres éternels est en lui, et qu’elle vient de lui. Dans tous les sens du terme, il est la résurrection, la source, la substance, les prémices et la cause de la vie.

Ceux qui meurent, qui croient en lui, ressusciteront et vivront, et les vivants qui croient ne périront jamais. La mort ne sera qu’un changement pour une existence meilleure.

« Jésus pleura » (Jean 11:35)

Le verset le plus court de la Bible et l’un des plus touchants. Pour la seule autre occasion où Jésus pleura (voir Luc 19:41).

Nous voyons dans ce texte l’émotion que Jésus manifeste envers la famille de Lazare : cela prouve la tendre affection qu’Il avait à son égard.

Quelques uns des Juifs furent touchés par l’évidence de cette tendre affection. D’autres, se souvenant de la guérison de l’aveugle quelques temps avant à Jérusalem, se demandaient s’il n’aurait pu sauver Lazare de la mort.

Devant toutes les afflictions des croyants, Jésus est affligé. Son inquiétude pour eux apparaît dans sa question au sujet de la dépouille de son ami décédé. Ayant revêtu ici-bas une nature humaine, Christ réagit comme un homme. Il l’a démontré par ses larmes lors de cette scène de la mort de Lazare.

Christ était un homme de douleurs, habitué à la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n’a jamais affiché ce genre de fausse sensibilité de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre détresse des autres, mais qui en réalité demeurent le cœur endurci face au véritable malheur. Jésus nous laisse ici un exemple, en quittant le côté plaisant de son ministère, afin de consoler cette famille affligée.

Nous n’avons pas un « Souverain Sacrificateur » qui ne puisse pas compatir à nos infirmités. Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur son pouvoir et sa fidélité, nous verrons alors la gloire de Dieu : nous connaîtrons la félicité !

Otez la pierre

« Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. » (Jean 11:39)

Les tombeaux en Palestine étaient des grottes dans le roc, naturelles ou creusées, et l’entrée était fermée par une grande pierre. On voit encore de ces sépulcres.

Les tombes des familles aisées étaient creusées dans le rocher à flanc de coteau. On y accédait par une porte devant laquelle on roulait une grande pierre circulaire.

La grande et lourde pierre qui fermait l’entrée nécessitant plusieurs personnes pour être déplacée. Marthe, toujours pratique, suggère que la décomposition a commencé, car elle n’imaginait pas ce qu’il voulait faire.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu

« Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11:40)

Comment cette maladie de Lazare a-t-elle pu glorifier Dieu ?

Dieu est glorifié lorsque Jésus l’est. Ici, Jésus a été glorifié par le miracle lui-même (verset 40), par la conversion d’un certain nombre de Juifs (Jean 11:45 ; 12:11) et par le fait que cette résurrection hâtera sa condamnation (Jean:46-53) par laquelle sa gloire atteindra son plus haut degré (Jean 12:23 ; 13:31 ; 17:1).

Désormais la mort n’est plus un terme, mais une étape : quelle que soit sa gravité, cette maladie conduira finalement à la résurrection et, du même coup, à la grande manifestation de la gloire de Dieu qui est aussi la gloire du Christ (Jean 1:14 ; 7:39).

Plus profondément encore, cette maladie est au point de départ du processus qui conduira à la mort et à la résurrection de Jésus; elle offre à tous les croyants la possibilité de participer à cette résurrection.

Jésus ressuscite Lazare

« Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. » (Jean 11:41-44)

Jésus leva les yeux en haut. Le Fils a toujours souhaité glorifier le Père et montrer que le Père était en Lui, comme Il était dans le Père.

« Je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. » Constamment en communion avec le Père, il a déjà la réponse du Père, et son assentiment pour ce qu’il allait faire.

La terre n’avait jamais vu plus merveilleux miracle. Tout d’un coup, le mort se lève, sortit, revêtu de son linceul, le visage enveloppé du linge maintenant la bouche fermée. Ceux qui ont vu cela étaient étonnés et pétrifiés. Ils ne sont revenus à eux que lorsque le Seigneur leur a ordonné : « déliez-le, et laissez-le aller. »

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