« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5:8)
Le cœur est, selon l’Ecriture, l’organe de la vie morale. Etre pur de cœur, c’est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice et de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n’est point l’état moral de l’homme naturel.
Dans son sermon sur la montagne, Jésus fait la déclaration suivante : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Matthieu 5:8).
La sainteté et le bonheur sont ici mentionnés : ils forment un tout. Le cœur, centre de la personnalité, doit être purifié par la foi et consacré à Dieu : « crée en moi un tel cœur pur, ô Dieu ». Nul, s’il n’est pas pur, n’est capable de discerner Dieu, et le ciel ne peut être le lieu de félicité des impurs. Dieu ne pouvant pas supporter l’iniquité des hommes, ces derniers sont incapables de voir Sa pureté.
« Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » (Marc 7:20-23)
Les Juifs, sous l’enseignement des Pharisiens, prenaient peu de soin de l’état du cœur, du moment que les formes extérieures étaient respectées. Jésus, cependant, demande que le cœur, les affections, l’esprit, soient purifiés comme étant la fontaine d’où coule la vie morale et religieuse. Un cœur pur engendre une vie pure, un cœur impur produit une vie corrompue.