Deux églises de maison brusquement visitées par la police en Chine
Le 19 février dernier, la police a fait brusquement irruption dans deux églises de maisons dans la province du Xinjiang au nord-ouest de la Chine. De nombreux documents de l’église ont été détruits et les officiers ont demandé la permission de battre les chrétiens rassemblés ce jour là.
21 chrétiens s’étaient rassemblés à la maison de Kong Lingrong le 19 février, comme tous les dimanches, pour louer et adorer le Seigneur lorsque des policiers ont brusquement interrompu la réunion. Après avoir dispersé les participants réunis, ils ont trainé Kong Lingrong au poste de police pour l’interroger.
Lorsqu’ils fouillèrent la maison, rapporte China Aid, l’un des officiers demanda la permission de battre les chrétiens.
Ils ont en outre averti les chrétiens de ne jamais plus tenir un service religieux, et indiqué à Kong que tout rassemblement d’un groupe constitué de plus de trois personnes pouvait être considéré comme un rassemblement illégal.
Cela fait plus de six ans que les autorités surveillent attentivement les faits et gestes de Kong Lingrong et le ciblent de différentes manières. Elles ont notamment expulsé son fils du collège parce qu’il refusait d’abandonner sa foi. Grâce au travail des avocats des droits de l’homme et à la pression de la communauté internationale, il a été autorisé à retourner à l’école.
Le même jour que l’irruption de la police dans la maison de Kong, les fonctionnaires de police ont également visité la maison de Mei Yunhua, une femme chrétienne qui habite près de Kong. La maison était vide, mais les chrétiens qui s’y rassemblaient ont été invités à ne jamais plus se rencontrer. Ils ont, de plus, détruit du matériel et coupé l’alimentation en eau et en électricité.