Nintendo tente un pari risqué en lançant la Switch 2 en pleine guerre commerciale
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(Reuters) – La Nintendo Switch a vu sa popularité monter en flèche durant la pandémie de COVID-19 et les mesures de confinement sanitaire, mais le lancement de la nouvelle version de cette console phare se heurte aujourd’hui à la dure réalité d’une guerre commerciale intense.
La Switch 2 doit faire ses débuts le 5 juin, soit huit ans après la version originale, qui s’est écoulée à 150 millions d’unités et a fait taire les sceptiques qui prédisaient le déclin des consoles de jeux vidéo.
Alors que la guerre commerciale a attiré l’attention sur des secteurs comme l’automobile ou les semi-conducteurs, Nintendo doit lui aussi composer avec des droits de douane qui perturbent son activité.
Pour le fabricant des jeux Super Mario et Donkey Kong, ces barrières commerciales compliquent l’un des lancements de produit les plus attendus de l’année, alors que le succès de la Switch 2 est crucial pour la rentabilité du groupe dans les années à venir.
Le lancement de la nouvelle console mettra à l’épreuve la capacité de Nintento à gérer sa chaîne d’approvisionnement tout en maintenant le prix de vente, fixé à 449,99 dollars aux Etats-Unis.
« Si les droits de douane affectent vraiment le groupe, il devra probablement augmenter le prix de la Switch 2 », estime Serkan Toto, fondateur du cabinet de conseil Kantan Games.
Nintendo a annoncé le prix et la date de lancement de la nouvelle Switch le 2 avril, soit le jour même où le président américain Donald Trump a dévoilé une série de droits de douane massifs.
Le groupe a par la suite suspendu les précommandes aux États-Unis le temps d’évaluer l’impact des surtaxes américaines. Vendredi, il a finalement annoncé le maintien du prix aux Etats-Unis et le lancement des précommandes à partir du 24 avril.
Nintendo a toutefois augmenté le prix de certains accessoires et prévenu dans un communiqué que d’autres ajustements « seraient également possibles à l’avenir en fonction des conditions du marché ».
« La hausse de prix des accessoires ne peut qu’atténuer le choc dans une certaine mesure », relève Serkan Toto.
La société basée à Kyoto a déjà connu par le passé des perturbations dans sa chaîne d’approvisionnement, notamment en Chine, pays désormais visé par des droits de douane de 145% à l’importation vers les États-Unis.
« Nintendo prévoit d’approvisionner les États-Unis depuis le Vietnam et le Cambodge, sous réserve d’une demande normale », explique Robin Zhu, analyste chez Bernstein.
Ces deux pays sont eux aussi concernés par des droits de douane, bien que ceux-ci ont été suspendus pour 90 jours.
Les États-Unis représentent un marché clé pour Nintendo, la région Amériques ayant généré 44% des ventes du groupe sur l’exercice clos en mars.
« Même dans le scénario pessimiste où Nintendo ferait face à des droits de douane réciproques de 46% au Vietnam et 49% au Cambodge, je pars du principe qu’ils devront absorber ce coût », estime pour sa part Jay Defibaugh, analyste chez CLSA.
Selon Ampere Analysis, Nintendo devrait écouler 4,6 millions de Switch 2 aux États-Unis en 2025, sur 13,2 millions d’unités vendues dans le monde.
« Je ne pense pas que cela affectera l’élan commercial en Amérique du Nord », avance Piers Harding-Rolls, analyste chez Ampere.
Les experts estiment que les fans les plus fidèles achèteront la console même à un prix plus élevé, mais une hausse tarifaire pourrait freiner la demande chez les joueurs occasionnels, qui avaient pourtant transformé la première Switch en immense succès populaire.
Le prix de lancement des consoles de jeu est considéré comme l’un des facteurs clés de leur succès, et celui de la première Switch avait déjà été observé de près.
Certains joueurs critiquent déjà la hausse de 50% du prix par rapport à la première console, ainsi que le prix des nouveaux jeux, comme le « Mario Kart World » vendu 79,99 dollars.
Pour certains analystes, le prix de la Switch 2 intègre déjà une marge d’incertitude liée à la guerre commerciale.
(Rédigé par Sam Nussey; version française Noémie Naudin, édité par Augustin Turpin)
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