Ukraine: L’arche de Tchernobyl endommagée par une attaque de drones russe, dit Zelensky
KYIV (Reuters) – Une attaque de drones russes a causé des dégâts à l’arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire de Tchernobyl, pendant la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré le président ukrainien Volodimir Zelensky vendredi.
Le président ukrainien et L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont déclaré que les niveaux de radiation sont restés stables après l’incident.
Cette attaque survient alors que les hauts responsables américains, ukrainiens et européens se réunissent à Munich pour la conférence annuelle sur la sécurité, un rassemblement international de dirigeants politiques, d’officiers et de diplomates.
Le drone russe a frappé l’arche de la centrale nucléaire, provoquant un incendie qui a depuis été éteint, a écrit Volodimir Zelenskiy sur l’application Telegram.
« D’après les premières évaluations, les dommages subis par l’abri sont importants », a-t-il déclaré.
Cependant, le président ukrainien a précisé que les niveaux de radiation n’avaient pas augmenté et étaient sous surveillance constante.
Le Kremlin a qualifié de « provocation » les accusations de l’Ukraine, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov ayant déclaré qu’il ne disposait pas d’informations précises sur l’incident présumé, mais que la Russie n’attaquait pas les infrastructures nucléaires.
Andriy Yermak, chef de cabinet du président ukrainien, a publié des photos de la structure qui semble avoir subi un léger incendie au sommet de sa grande arche.
« Le seul pays au monde qui attaque de tels sites, occupe des centrales nucléaires et fait la guerre sans se soucier des conséquences est la Russie d’aujourd’hui », a-t-il souligné.
Tchernobyl a été le site de la plus grave catastrophe nucléaire jamais survenue à ce jour, en 1986, lorsqu’un accident a conduit à la fusion du coeur du réacteur de la centrale.
Ce réacteur est désormais protégé par une structure métallique en forme d’arche, également appelée « sarcophage », construite pour recouvrir un abri datant de l’époque soviétique et devenu obsolète.
Achevée en 2019 pour 1,5 milliard d’euros, l’arche a été financée par 45 pays et devrait durer 100 ans.
(Max Hunder, Anastasiia Malenko et Lucy Papachristou ; version française Noémie Naudin ; édité par Augustin Turpin)
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