La résistance aux antimicrobiens provoque 5400 décès chaque année à Madagascar
La résistance aux antimicrobiens (RAM) fait chaque année 5.400 décès à Madagascar, selon un communiqué récemment publié par le ministère malgache de la Santé publique. Ce chiffre représente une part significative des 1,27 millions de décès mondiaux attribués à ce fléau.
L’utilisation excessive et incorrecte des antibiotiques, notamment à travers l’automédication, est l’une des principales causes de la RAM, selon le ministère, qui qualifie cette pratique de « menace pour la vie de millions de personnes ». Dans cette optique, Madagascar a intensifié ses efforts pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens, avec l’appui de ses partenaires.
Le pays a récemment participé à la Semaine mondiale de sensibilisation à la RAM, dans le mais d’informer à la fois la population et les professionnels de santé aux dangers de ce phénomène et de promouvoir des pratiques responsables.
Depuis 2016, Madagascar a mis en place un plan national de lutte contre la RAM, fondé sur une approche intégrée prenant en compte l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale, tout en incluant le renforcement des capacités des acteurs impliqués.
L’objectif est de fédérer les efforts pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens et bâtir un avenir plus sain et durable pour tous.