Football: « Mon amour pour l’équipe de France n’a pas bougé », assure Mbappé
PARIS (Reuters) – Kylian Mbappé a assuré que « [son] amour pour l’équipe de France n'[avait] pas bougé » lors d’un entretien pour l’émission Clique diffusée dimanche sur Canal+, lors duquel il s’est aussi dit « très heureux ».
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
JE FAIS UN DON MAINTENANT« L’équipe de France a toujours été le plus haut grade du football. C’est la sélection, j’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de plus important », a-t-il déclaré lors d’une interview très attendue après avoir été absent des deux derniers rassemblements des Bleus en octobre et novembre.
« Il s’est passé beaucoup de choses. En septembre, j’ai été, j’ai eu une discussion avec le sélectionneur avant où je lui ai demandé de ne pas y aller car je venais d’arriver à Madrid. Mentalement, je n’étais pas dans un état d’esprit où j’étais à 100%. »
« Il a insisté pour que je vienne, ça ne s’est pas très bien passé mais ça reste l’équipe de France. Le meilleur de moi-même, c’était ça et ça ne suffisait pas. »
En septembre, les Bleus s’étaient inclinés en Ligue des nations face à l’Italie (3-1) avant de rebondir face à la Belgique (2-0), où Kylian Mbappé avait débuté la rencontre sur le banc.
« En octobre, j’étais blessé, je n’étais pas au cœur des discussions », a poursuivi le champion du monde 2018. « Ils parlaient entre staffs (des Bleus et du Real Madrid). Je sais que ça a fait beaucoup parlé parce qu’après, j’ai joué. Je n’étais pas rétabli à 100% et c’était pour me rétablir pendant la trêve. »
L’absence du capitaine tricolore de 25 ans lors des deux victoires de la France contre Israël (4-1) et la Belgique (2-1)avait interrogé puisque l’attaquant avait joué en club deux jours avant le rassemblement de l’équipe de France auquel il n’a pas pris part.
« Après, il y a eu novembre, mais novembre, je ne peux pas dire, parce que c’est une décision du coach (Didier Deschamps) et je me range derrière ce qu’il a dit », a balayé l’ancien Parisien. « Je respecte totalement sa décision parce que c’est lui le patron. Je voulais y aller mais je ne peux pas dire pourquoi. »
Il a précisé dans la dernière partie de l’entretien n’avoir « jamais abandonné l’équipe de France ».
Kylian Mbappé a également été interrogé sur son début de saison avec le Real Madrid, qu’il a rejoint cet été après sept ans au Paris Saint-Germain.
« Ce n’est pas le meilleur des débuts de saison, que ce soit collectif ou individuel. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’on attendait mais au Real, on t’attend dans la deuxième partie de saison », a-t-il prévenu.
L’ancien Monégasque a marqué samedi face à Gérone (3-0) son onzième but toutes compétitions confondues avec le Real Madrid après avoir manqué deux penalties en une semaine, face à Liverpool en Ligue des champions (0-2), le 27 novembre, et l’Athletic Bilbao (1-2) en Liga, mercredi dernier.
L’international français (86 sélections) a également été interrogé sur son séjour à Stockholm en octobre à la suite duquel des médias suédois ont rapporté qu’il faisait l’objet d’une enquête de la police locale pour un incident survenu dans un hôtel de la capitale suédoise.
« Je ne m’y attendais pas, j’étais surpris. Je suis toujours surpris d’ailleurs », a-t-il affirmé. « Je ne suis pas concerné. »
Le parquet suédois avait confirmé qu’une enquête avait été ouverte concernant un viol présumé dans un hôtel du centre de Stockholm sans donner d’informations sur l’identité du suspect.
Les représentants de Kylian Mbappé au sein de l’agence de communication Patricia Goldman avaient qualifié de « totalement fausses et irresponsables » les accusations visant le joueur.
« C’est juste de l’incompréhension. Je pense que ça ne m’a pas pesé dans la mesure où je ne me suis jamais senti concerné », a poursuivi Kylian Mbappé avant d’assurer qu’il se présenterait « tout naturellement » devant la justice s’il était convoqué.
« Il faut laisser couler, laisser la justice faire son travail et quand ça va se terminer, chacun réglera ses comptes. »
(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Kate Entringer)
Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]
JE FAIS UN DON
