Wall Street ouvre en petite hausse, prudence face à l’escalade en Ukraine
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.(Reuters) – La Bourse de New York a ouvert en petite hausse vendredi, les investisseurs se montrant prudents face aux tensions liées à l’escalade de la guerre en Ukraine alors que l’Europe vacille.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones gagne 115,37 points, soit 0,26%, à 43.985,72 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,10% à 5.954,65 points.
Le Nasdaq Composite ouvre quasiment stable, cédant 0,01%, soit 1,37 points, à 18.974,05 points.
Inquiets d’une escalade dans la guerre en Ukraine, après que la Russie a lancé un nouveau type de missile hypersonique jeudi et que Kyiv a utilisé pour la première fois des missiles américains et britanniques contre des cibles dans le territoire russe, les investisseurs se replient sur des valeurs sûres telles que l’or ou le pétrole.
Les principaux indices américains entament néanmoins la dernière session d’une semaine largement positive dans le vert, portés par les espoirs que l’agenda du président élu Donald Trump en matière de réduction d’impôts et de dérégulation stimule la plus grande économie du monde.
Ailleurs dans le monde cependant, l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et les risques de guerre commerciale inquiètent, plombant les actions chinoises.
Les marchés attendent par ailleurs la publication, vers 15h45, des données sur le secteur privé aux États-Unis et celle, vers 16h00, de l’indice de confiance du Michigan.
Côté valeurs, Gap gagne 16% après avoir relevé jeudi ses prévisions annuelles de ventes, déclarant dans un communiqué que la saison des fêtes avait « bien commencé ».
Les actions chinoises cotées aux États-Unis chutent dans le sillage des marchés chinois, Baidu, Alibaba et Li Auto perdant entre 3,61 et 8,59%.
Intuit cède 4,3% après avoir prévu jeudi un chiffre d’affaires et un bénéfice inférieurs aux attentes au deuxième trimestre, précisant que ses investissements dans l’IA prendraient du temps à être rentabilisés.
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(Rédigé par Pauline Foret, édité par Kate Entringer)