L’Europe vue en recul avant l’inflation américaine
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes, hormis Londres, sont attendues en repli mercredi à l’ouverture, les investisseurs se positionnant pour la publication de l’inflation CPI aux Etats-Unis.
Les contrats à terme suggèrent une ouverture en déclin de 0,36% pour le CAC 40 parisien, de 0,22% pour le Dax à Francfort et de 0,53% pour l’EuroStoxx 50, contre une hausse de 0,24% pour le FTSE à Londres.
L’inflation CPI pour octobre devrait montrer une stabilité des prix, ce alors que la Réserve fédérale a déjà abaissé ses taux de 75 points de base depuis septembre.
Un sursaut sur l’inflation serait une mauvaise surprise, car les marchés se préparent déjà à une inflation durablement plus élevée dans le contexte de la victoire de Donald Trump, dont le programme pourrait contribuer à des tensions sur les marchés du travail et sur le prix des biens.
Les actifs risqués continuent par ailleurs de digérer les implications de l’élection américaine.
En zone euro, le décalage entre l’indicateur de sentiment Zew publié pour l’Allemagne et celui calculé pour le bloc s’est accru en novembre, suggérant que la première économie européenne s’inquiète de la hausse des droits de douane promise par le président républicain.
La pression de rendements obligataires plus élevés pousse par ailleurs les actions à la baisse, les investisseurs exigeant des actifs risqués un niveau de rémunération plus élevé.
LES VALEURS A SUIVRE :
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en baisse mardi, les investisseurs ayant priorisé des prises de bénéfices à la suite de l’élection présidentielle américaine, sur fond d’interrogations à propos de l’impact des futures politiques de Donald Trump, et dans l’attente de données sur l’inflation plus tard cette semaine.
L’indice Dow Jones a cédé 0,86%, ou 382,15 points, à 43.910,98 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 17,36 points, soit 0,29%, à 5.983,99 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 17,36 points (0,09%) à 19.281,40 points.
L’enthousiasme des investisseurs a été douché en partie par des préoccupations à propos des conséquences potentiellement néfastes, pour l’inflation et la croissance, des politiques de la future administration Trump.
EN ASIE
La Bourse de Tokyo s’affiche en baisse, dans le sillage de Wall Street. L’indice Nikkei perd 1,6% à 38.745,34 points. Le Topix, plus large, cède 1,2% à 2.708,63 points.
Fast Retailing, le propriétaire d’Uniqlo, constitue le principal frein au Nikkei et est en repli de 1,8%.
Les actions chinoises hésitent, la politique américaine envers la Chine promettant d’être plus dure avec l’élection de Donald Trump. L’indice hongkongais Hang Seng décline de 0,46%, le SSE Composite de Shanghai se renforce de 0,43%, le CSI 300 inscrit une hausse de 0,57%.
TAUX
Les rendements américains demeurent proches de leurs plus hauts depuis juillet, les investisseurs se positionnant pour une inflation plus élevée sous la nouvelle administration Trump.
Le rendement du Treasury à dix ans prend 1,4 pb à 4,4472%, tandis que le rendement du titre à deux ans progresse de 1,5 pb à 4,3593%.
CHANGES
Le dollar touche un plus haut en trois mois face au yen, reflétant les impacts économiques de la victoire de Donald Trump.
En Asie, le yen décline de 0,33% à 155,11 yens pour un dollar, un niveau qui pourrait déclencher une intervention verbale des autorités japonaises. Le dollar australien cède 0,12% à 0,6525 dollar.
Le dollar gagne 0,05% face à un panier de devises de référence, l’euro s’érode de 0,16% à 1,0606 dollar, et la livre sterling perd 0,11% à 1,2733 dollar.
PÉTROLE
Le baril est en légère progression, les investisseurs digérant les dernières projections de l’Opep et de l’Agence internationale de l’énergie qui suggèrent que la demande se renforcera moins que prévu en 2024, ce alors que les marchés physiques apparaissent tendus.
Le Brent progresse de 0,33% à 72,13 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se renchérit de 0,29% à 68,32 dollars.
(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)
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