Un colloque d’universitaires sur le bilan et les perspectives de la coopération sino-togolaise
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Une journée d’études sur le bilan et les perspectives de la coopération sino-togolaise, à l’issue de l’édition 2024 du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), s’est achevée mercredi soir à Lomé sur des recommandations visant notamment le renforcement de la coopération entre le Togo et la Chine.
Le colloque a également encouragé dans ses recommandations l’adoption de stratégies de communication pour la visibilité et la lisibilité des décisions du FCSA, la promotion des échanges inter-universitaires et l’optimisation du transfert de connaissances dans le cadre de la coopération sino-togolaise .
Organisé par l’Université de Lomé et l’ambassade de Chine au Togo, à l’initiative du Centre de recherche Chine-Afrique de l’Université de Lomé, le colloque des universitaires togolais a porté sur deux panels, « (FCSA) 2024 : contenus, enjeux et perspectives pour le Togo » et « Relations bilatérales sino-togolaises : bilan et perspectives », marqués par plus d’une dizaine de communications.
Dans son discours lors de la clôture du colloque, l’ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, s’est félicité que la qualité des communications de la rencontre ait permis des échanges approfondis sur divers aspects de la coopération sino-togolaise, aboutissant à des « résultats remarquables et constructifs ».
« Le renforcement des échanges et de la coopération académique entre la Chine et le Togo, entre les universités, les centres de recherche, les think tanks par exemple, est non seulement une mesure pratique pour mettre en œuvre les résultats du FCSA 2024, mais aussi une bonne initiative pour élargir la coopération entre nos deux pays et un moyen important pour promouvoir la compréhension mutuelle entre nos deux peuples », a-t-il dit, laissant entendre que la coopération académique sino-togolaise prenait un « nouveau départ ».
Clôturant les travaux, le premier vice-président de l’Université de Lomé, Komlan Batawila, a estimé que les échanges au cours de ce colloque avaient mis en lumière la profondeur et la richesse des relations sino-togolaises et permis d’entrevoir des perspectives. prometteuses pour la coopération bilatérale. « Il est clair que la coopération sino-togolaise a encore de nombreuses pages à écrire », at-il prédit.