La Banque de France table désormais sur une croissance de 0,2% au 3e trimestre
Les systèmes politiques et médiatiques internationaux ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Depuis sa création en 2003, le Journal Chrétien, service de presse reconnu par l'Etat, est une force démocratique importante pour tous les chrétiens, les pasteurs et les églises parce qu'il les défend et fait éclater la vérité. Lire la suite.
PARIS (Reuters) – La croissance de l’économie française pour le troisième trimestre est désormais attendue dans le haut de la fourchette initialement indiquée, l’activité industrielle s’étant accélérée en septembre et l’accueil des Jeux olympiques à Paris ayant stimulé le secteur des services en août, montrent les nouvelles prévisions de la Banque de France (BdF) publiées mardi.
Dans son enquête mensuelle de conjoncture réalisée auprès de 8.500 chefs d’entreprise, la BdF note cependant que la crise politique que traverse le pays et l’incertitude liée aux politiques économiques et budgétaires du nouveau gouvernement, ainsi que les conflits en cours dans le monde, assombrissent les perspectives dans l’Hexagone.
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier, qui fait face ce mardi à sa première motion de censure une semaine après sa déclaration de politique générale, doit faire adopter le budget 2025 dans un Parlement profondément divisé avant la fin de l’année.
La deuxième économie de la zone euro est en passe d’enregistrer une croissance sous-jacente du produit intérieur brut (PIB) de 0,2% au troisième trimestre, contre une précédente estimation comprise entre 0,1% et 0,2%, dans la note de conjoncture publiée en septembre par la BdF.
Les Jeux olympiques pourraient ajouter au PIB un quart de point de pourcentage de croissance, l’activité ayant augmenté dans l’hôtellerie, la gestion d’événements et la sécurité, en particulier dans la région parisienne, réaffirme la Banque de France.
Cet effet s’est toutefois estompé en septembre, avec un ralentissement de l’activité dans les secteurs des loisirs, de la location de voitures, du travail temporaire et de l’hôtellerie, note la banque centrale.
Selon les prévisions de l’Insee, publiées le mois dernier, l’économie française devrait croître de 0,4% au troisième trimestre, soit moins que la croissance de 0,5% prévue auparavant, l’institut mettant également en avant les incertitudes liées à la situation politique.
L’Insee table ensuite sur une contraction de 0,1% du PIB français au quatrième trimestre et sur une croissance de 1,1% sur l’ensemble de l’année 2024, comme en 2023.
L’enquête de conjoncture de la BdF montre par ailleurs que l’activité devrait rester soutenue dans l’industrie en octobre, mais modérée dans certains secteurs des services comme l’emploi temporaire et les loisirs.
Le secteur de la construction est cependant resté faible en septembre avec un sentiment négatif sur les carnets de commandes.
Les difficultés de recrutement n’ont que légèrement diminué, 35% des entreprises signalant des difficultés en septembre, contre 36% en août.
(Rédigé par Dominique Vidalon, version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
Soutenez le Journal Chrétien, un média porteur d’espérance, ouvert et indépendant.
JE FAIS UN DON MAINTENANTSoutenez le Journal Chrétien, un média porteur d’espérance, ouvert et indépendant
Depuis 2003, le Journal Chrétien incarne une presse chrétienne exigeante et indépendante, qui permet de s’informer, débattre, retrouver du sens et de l’espérance.
Le Journal Chrétien est né avec l'idée que l'information doit être indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Votre soutien nous est précieux pour nous permettre de continuer à produire ce journalisme chrétien de qualité, à réaliser des enquêtes inédites, des reportages singuliers, pour vous informer et nourrir votre réflexion sur les grands enjeux du moment.
Le Journal Chrétien , ce qui permet à tout donateur de bénéficier d’une déduction fiscale à hauteur de 66%.
NB: Le Journal Chrétien est un média reconnu par l'Etat, ce qui permet à tout donateur de bénéficier d’une déduction fiscale à hauteur de 66%.