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Au Proche-Orient, les frappes se poursuivent après un an de guerre à Gaza

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par Steven Scheer et Yomna Ehab

JERUSALEM/CAIRE (Reuters) – Le Hezbollah a tiré lundi des roquettes à deux reprises sur Haïfa, dans le nord d’Israël, faisant au moins 10 blessés selon des médias israéliens, alors que l’Etat hébreu marque le premier anniversaire de l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre 2023.

Après une première salve lundi matin, la milice chiite libanaise a dit dans un communiqué avoir mené une deuxième attaque sur la troisième ville d’Israël.

Elle avait dans un premier temps visé une base militaire au sud de Haïfa avec des « Fadi 1 ». Selon des médias israéliens, deux roquettes ont touché la ville portuaire, sur la côte méditerranéenne, et cinq ont atteint Tibériade, à 65 km de là.

La police israélienne a indiqué que des bâtiments et propriétés avaient été endommagés, et que des blessés légers avaient été signalés, certaines personnes ayant été transportées dans un hôpital à proximité.

Le Hezbollah et Israël combattent parallèlement à la guerre menée dans la bande de Gaza contre le Hamas depuis l’attaque du mouvement palestinien, soutenu par l’Iran, contre Israël le 7 octobre 2023.

DES SITES DU HEZBOLLAH VISÉS

L’armée israélienne, de son côté, a déclaré que les avions de combat avaient frappé des cibles appartenant au quartier général des services de renseignement du Hezbollah à Beyrouth, notamment des moyens de collecte de renseignements, des centres de commandement et d’autres sites.

Au cours des dernières heures, les frappes aériennes ont touché des sites de stockage d’armes du Hezbollah dans la région de Beyrouth, a précisé Tsahal, ajoutant que des explosions ont été entendues après les frappes, signe de la présence d’armes.

Les frappes aériennes ont également touché des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et dans la région de la Bekaa, notamment des sites de stockage d’armes, des sites d’infrastructures, un centre de commandement et un lanceur, a énuméré l’armée israélienne.

Tsahal a reproché au Hezbollah d’avoir délibérément installé ses centres de commandement et son armement sous des immeubles résidentiels au coeur de Beyrouth, mettant ainsi en danger la population civile.

COMMÉMORATIONS ET ÉTAT D’ALERTE

Les Israéliens ont commencé à commémorer lundi le premier anniversaire de l’attaque meurtrière du Hamas qui a déclenché une guerre suscitant des protestations dans le monde et susceptible de se transformer en un vaste conflit au Moyen-Orient.

Les cérémonies et les manifestations à Jérusalem et dans le sud d’Israël devaient commencer vers 06h29, heure à laquelle les combattants du Hamas ont lancé, il y a un an, des roquettes sur Israël.

Cette attaque avait fait, selon les chiffres israéliens, 1.200 morts, tandis qu’environ 250 personnes avaient été prises en otage.

D’après les chiffres des autorités sanitaires palestiniennes, la riposte d’Israël dans la bande de Gaza, densément peuplée, a fait près de 42.000 morts.

Les forces de sécurité étaient lundi en état d’alerte dans tout Israël, selon l’armée et la police, en prévision d’éventuelles attaques palestiniennes au cours de ces commémorations.

Pour Israël, l’attaque surprise du Hamas constitue l’un des pires échecs en matière de sécurité. Depuis, l’Etat hébreu a infligé de sévères coups au Hamas et au Hezbollah avec une série d’assassinats de leurs dirigeants et de leurs commandants.

« AXE DE LA RÉSISTANCE »

Le Hamas et Hezbollah font partie de l' »Axe de la résistance » défendu par l’Iran qui comprend également les Houthis du Yémen et des groupes armés en Irak, censés lutter contre Israël et les intérêts des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Le commandant de la force d’élite Al Qods du corps des gardiens de la Révolution iranienne, Esmail Qaani, qui s’était rendu au Liban après l’assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe aérienne israélienne en septembre, n’a pas donné de nouvelles depuis les frappes qui ont visé en fin de semaine dernière Beyrouth, ont rapporté à Reuters deux hauts responsables de la sécurité iranienne.

L’un de ces responsables a déclaré qu’Esmail Qaani se trouvait à Dahiyé, la banlieue sud de Beyrouth, lors d’une frappe qui aurait visé un haut responsable du Hezbollah, Hachem Safieddine, mais il a précisé qu’il n’avait pas rencontré ce dernier.

La Force Al Qods supervise les opérations avec les milices alliées de Téhéran au Moyen-Orient comme le Hezbollah.

Le commandant des gardiens de la révolution iraniens, le général Abbas Nilforouchan, a été tué avec Hassan Nasrallah dans son bunker, cible le 27 septembre de bombes israéliennes.

Le coeur de la guerre s’est de plus en plus déplacé vers le nord, au Liban, où les forces israéliennes échangent des tirs avec le Hezbollah depuis que le mouvement a lancé le 8 octobre une série de missiles sur Israël en soutien au Hamas.

Ce qui a commencé par des échanges quotidiens de tirs mais limités s’est transformé en bombardements du bastion du Hezbollah à Beyrouth et en une offensive terrestre dans les villages frontaliers, Israël cherchant à éliminer les combattants du Hezbollah et à permettre aux dizaines de milliers d’Israéliens évacués de leurs maisons dans le nord du pays de rentrer chez eux.

L’assaut israélien, qui a fait plus de 1.000 morts au cours des deux dernières semaines, a provoqué une fuite massive des populations du Sud-Liban, où plus d’un million de personnes ont été déplacées.

Cette escalade fait craindre que les Etats-Unis et l’Iran ne soient entraînés dans une guerre plus vaste au Moyen-Orient, une région essentielle dans la production de pétrole.

La semaine dernière, l’Iran a lancé une attaque de missiles contre Israël en réponse à l’offensive de l’Etat hébreu au Liban et à Gaza.

Israël, qui affirme que son objectif est le retour en toute sécurité de dizaines de milliers de citoyens dans leurs foyers du Nord, a promis de riposter en coordination avec les Etats-Unis.

(Reportage Steven Scheer et Yomna Ehab; avec la contribution de Monica Naime; rédigé par Michael Georgy; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)

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