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J’ai été jeune, j’ai vieilli ; Et je n’ai point vu le juste abandonné. Psaumes 37:25

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J’ai été jeune, j’ai vieilli ; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain. Psaumes 37:25

Quelqu’un dira peut-être : N’est-il pas prétentieux d’affirmer que le chrétien, avec toutes ses imperfections, ses faiblesses et les défaillances de sa conduite, ne méritera pas, un jour, que Dieu l’abandonne ?

“J’ai été jeune, et je suis vieux, et je n’ai pas vu le juste abandonné ?” Psaumes 37.25
“Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ?” Psaumes 22.1

Les deux psaumes cités aujourd’hui sont de David. Le Psaume 37, comme de façon générale le livre des Proverbes, parle abondamment du juste. Tout en définissant ce en quoi le juste se distingue du méchant dans son comportement, ce texte encourage, console et exhorte le fidèle en proie aux attaques ou à l’arrogance des méchants. Au centre des réflexions que l’Esprit lui inspire, David ressent le besoin d’exprimer le fruit d’une longue expérience : “Je n’ai pas vu le juste abandonné”. Cela est vrai pour les croyants de l’Ancien Testament, comme pour ceux qui, aujourd’hui sont déclarés justes par la foi au Fils de Dieu, “sans œuvre de loi” (Romains 3.28). Merveilleuse assurance du chrétien qui se sait aimé de Dieu, son Père en Jésus Christ, et qui, en tout temps comme en tout lieu, jouit de la liberté de s’adresser à Lui par la prière.

Quelqu’un dira peut-être : N’est-il pas prétentieux d’affirmer que le chrétien, avec toutes ses imperfections, ses faiblesses et les défaillances de sa conduite, ne méritera pas, un jour, que Dieu l’abandonne ?

Dieu voit la situation différemment. Pour ramener l’homme à lui, Dieu avait envoyé des messagers qui ont été rejetés. Au lieu de l’abandonner à son sort, il lui a envoyé son “unique fils bien-aimé” (Marc 12.6), “le Juste” (1 Jean 2.1), le Saint par excellence (Luc 1.35), afin qu’il ôte le péché du monde. “Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5.21). Voilà la réponse de Dieu au besoin de l’homme. Et le jugement du péché? Jésus seul l’a subi ; lui seul en a connu la rigueur : l’abandon de Dieu. Oui, il y a eu un seul juste abandonné de Dieu ; ce n’était pas un juste plus juste que d’autres justes, c’était le Juste. Et c’est précisément parce qu’il était le Juste et qu’il avait le péché en horreur que cet abandon, alors qu’il était fait péché, lui a arraché ce cri, jailli du plus profond de son être : “Pourquoi m’as-tu abandonné ?” Nous savons que c’est par amour pour nous; aussi nous ne pouvons pas entendre ce cri sans adorer !

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