BASF envisage de coter en partie son activité agricole
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.FRANCFORT (Reuters) – BASF, le numéro un mondial de l’industrie chimique, envisage de coter partiellement en Bourse son activité agrochimique, a déclaré son nouveau président du directoire aux salariés lors d’une conférence téléphonique.
Markus Kamieth estime en effet que le marché sous-estime les perspectives de bénéfices de cette unité, qui produit entre autres des herbicides et des fongicides.
Le groupe envisage également des options stratégiques pour sa division revêtements, qui fournit principalement l’industrie automobile, par exemple en traitements de surface utilisés contre la corrosion.
Ces options pourraient inclure une coentreprise ou la recherche d’un autre propriétaire pour l’unité, d’après un enregistrement de l’appel que Reuters a pu écouter.
Une source familière du dossier a déclaré à Reuters qu’aucun acheteur potentiel ne s’était manifesté auprès de BASF pour acquérir sa division des revêtements. BASF, qui doit tenir une journée dédiée aux investisseurs jeudi, a refusé de commenter.
Depuis sa prise de fonctions en avril, le président du directoire Markus Kamieth a poursuivi les efforts de son prédécesseur pour diminuer les dépenses du groupe en Europe et pour réduire sa dépendance à l’égard des marchés, moroses sur le Vieux Continent.
BASF construit par ailleurs un complexe chimique à 10 milliards d’euros dans le sud de la Chine pour profiter d’une croissance plus rapide en Asie.
Le patron du géant allemand a cependant déclaré aux employés qu’il était plus optimiste à propos du complexe chimique de Ludwigshafen en Allemagne, où se trouve le siège social de BASF.
Le site est compétitif « dans son cœur de métier » mais environ 15 à 20% des centrales du complexe, qualifiées de » plutôt périphériques », devraient être surveillées au cours des prochaines années.
En décembre dernier, BASF avait annoncé son intention de transformer ses divisions pour l’agriculture, les matériaux pour batteries et les revêtements en unités autonomes afin d’augmenter ses bénéfices.
La division « Agricultural Solutions » a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 10 milliards d’euros l’année dernière, en concurrence avec Bayer, compatriote de BASF, mais aussi avec l’américain Corteva et le chinois Syngenta.
(Reportage Ludwig Burger ; version française Florence Loève, édité par Kate Entringer)
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