Wall Street tente de rebondir après la débâcle de la tech
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(Répétition du titre)
PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert sur de faibles variations jeudi au lendemain de ventes massives des titres des poids lourds de la cote qui ont provoqué une forte baisse des indices à Wall Street, la plus importante en une séance depuis 2022.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones gagne 46,62 points, soit 0,12%, à 39 .900,49 points. Le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 0,12% à 5. 420,49 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,34%, soit 59,07 points, à 17 .283,339.
La tentative de rebond à Wall Street est soutenue par des indicateurs macroéconomiques aux Etats-Unis comme l’indice des prix PCE, dont la composante de base a ralenti au deuxième trimestre à 2,9% après une accélération à 3,7% au premier trimestre. L’indice mensuel pour le mois de juin sera publié vendredi.
Les commandes de biens durables dans le pays ont par ailleurs reculé de 6,6% en juin, contre une hausse attendue de 0,3%.
La progression plus forte que prévu du produit intérieur (PIB) américain au deuxième trimestre (2,8% en rythme annualisé contre 2,0% attendu par le consensus Reuters) n’a pas remis en cause les anticipations des traders qui continuent de tabler sur une baisse des taux de la Fed en septembre. La banque centrale américaine se réunit les 30 et 31 juillet.
Côté publications d’entreprises, après la défiance suscitée par les résultats d’Alphabet et Tesla, deux des « Sept magnifiques » à l’origine des importants gains à Wall Street depuis le début de l’année, les trimestriels d’IBM (+1,17%) sont bien accueillis.
Le groupe informatique a fait état d’un chiffre d’affaires supérieur au consensus au deuxième trimestre, profitant d’une forte demande pour ses logiciels et d’une augmentation des dépenses liées à l’intelligence artificielle (IA).
L’indice des nouvelles technologies (-0,71%) et celui des semi-conducteurs (-2,09%) sont cependant encore dans le rouge, dans un contexte de rotation vers les titres dits « value ». L’indice des petites capitalisations Russell 2000, qui a perdu 2% mercredi dans un contexte d’aversion généralisé au risque, cède néanmoins encore 2,13%.
Signe que la prudence domine toujours, l’indice de la volatilité VIX est monté à 18,26 points, proche d’un sommet de trois mois.
Dans les autres valeurs qui se distinguent, Ford chute de 14,11% après avoir fait état d’une baisse de son bénéfice ajusté au deuxième trimestre, l’activité de véhicules électriques pesant sur sa rentabilité.
Dow recule de 2,92%, le fabricant américain de produits chimiques ayant raté le consensus sur le bénéfice au deuxième trimestre.
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(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)
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