La Grande-Bretagne va renforcer son armée face au « quatuor de la mort »
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne va renforcer son armée jusque-là « vidée de sa substance » pour s’assurer de pouvoir faire face aux menaces que posent la Chine, l’Iran, la Corée du Nord et la Russie, qualifiés de « quatuor de la mort » par l’ancien secrétaire général de l’Otan George Robertson.
Le nouveau gouvernement de Keir Starmer a nommé mardi George Robertson, ancien secrétaire général de l’Otan, pour diriger un examen des forces armées britanniques qui fera l’objet d’un rapport au cours du premier semestre 2025.
George Robertson, ancien ministre britannique de la Défense à la fin des années 1990, qui a dirigé l’Otan de 1999 à 2003, a déclaré que les forces armées devaient être prêtes au combat compte tenu du niveau de la menace.
« Nous sommes confrontés à un quatuor de la mort de nations qui collaborent de plus en plus, et nous, notre pays, et l’Otan qui s’est réunie avec succès la semaine dernière, devons être en mesure de faire face à ce quatuor particulier ainsi qu’aux autres problèmes », a-t-il déclaré aux médias britanniques.
Le Premier ministre Keir Starmer a reconfirmé son engagement de porter les dépenses de défense à 2,5% du PIB lors du sommet de l’Otan qui s’est tenu aux États-Unis quelques jours après son élection, bien qu’il n’ait pas encore précisé quand cela se produirait.
Keir Starmer, considérant que les forces armées étaient « vidées de leur substance », a indiqué qu’il souhaitait augmenter les dépenses de manière responsable afin d’assurer une résilience sur le long terme.
« Le sommet de l’Otan qui s’est tenu la semaine dernière à Washington a clairement montré que la question de la Chine devait être prise très au sérieux », a souligné George Robertson.
Fiona Hill, ancienne conseillère à la présidence des États-Unis et experte en politique étrangère, supervisera également l’examen, aux côtés du général Richard Barrons, officier de l’armée britannique à la retraite et ancien commandant du Commandement des forces interarmées.
(Reportage Sarah Young; Version française Mathias de Rozario, édité par Kate Entringer)