Cyclisme/Tour de France-Philipsen signe une 2e victoire au terme d’une journée chaotique
par Vincent Daheron
PAU, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) – Au terme d’un final chaotique marqué par une violente chute dans le dernier kilomètre, le Belge Jasper Philipsen (26 ans) a remporté vendredi au sprint la 13e étape du Tour de France, longue de 165,3 kilomètres entre Agen (Lot-et-Garonne) et Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Vierge de victoire en première semaine, le coureur de l’équipe Alpecin-Deceuninck a signé son deuxième succès en quatre jours, le huitième de sa carrière sur la Grande Boucle, en devançant son compatriote Wout van Aert (Visma-Lease a bike) et l’Allemand Pascal Ackermann (Israel-Premier Tech).
« Nous avons déjà deux victoires, donc ce n’est pas un mauvais tour », a déclaré le vainqueur du jour. « On veut toujours plus mais on doit y aller étape par étape et profiter de la victoire d’aujourd’hui. »
Jasper Philipsen est passé outre la chute sévère après la flamme rouge dont ont été victimes, entre autres, les Belges Amaury Capiot (Arkéa-B&B Hotels) et Arnaud De Lie (Lotto Dstny).
Contrairement aux précédentes étapes plates, où le peloton se contentait bien volontiers d’une arrivée au sprint massif, la journée a été particulièrement animée sous la férule des équipes UAE Team Emirates et Visma-Lease a bike.
La formation du maillot jaune a d’abord placé ses pions en envoyant Adam Yates, huitième au général, dans l’échappée du jour, obligeant ses adversaires à réagir. « Il y avait beaucoup d’intérêt à être dans l’échappée. Adam (Yates) y était et ça nous a permis de ne pas dépenser trop d’énergie », a dit Tadej Pogacar tandis que Jonas Vingegaard a admis que ce n’était « pas la situation idéale ».
Ensuite, à 60 kilomètres de l’arrivée, les coéquipiers du Scandinave ont joué avec le vent pour scinder le peloton en plusieurs morceaux. Malheureusement pour lui, ses adversaires Tadej Pogacar et Remco Evenepoel n’ont pas été piégés malgré vingt bornes d’intense bagarre et le classement général, toujours dominé par le Slovène, reste inchangé.
« Quand vous savez qu’il y a du vent de travers, il vaut mieux y aller nous-mêmes plutôt que d’attendre qu’une autre équipe le fasse. Même si on savait que la chance que Tadej (Pogacar) ne soit pas dans la roue de Jonas (Vingegaard) était infime », a expliqué Grischa Niermann, directeur sportif de la formation néerlandaise.
« Il y a du stress juste avant que les bordures ne commencent, quand le vent se lève. Mais si vous êtes devant et que vous avez de bonnes jambes, c’est toujours amusant », a commenté le maillot jaune, qui s’est mêlé au sprint final (9e).
De nombreux attaquants ont tenté de profiter d’un peloton réduit et d’une fin de parcours accidentée pour s’envoler vers la victoire, à l’image de Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) ou du Français Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies).
Mais le travail des équipes de sprinteurs, et notamment du maillot vert Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), quatrième de l’étape, a eu raison des derniers audacieux. Encore fallait-il éviter la chute dans un final tortueux.
Le peloton, réduit après plusieurs abandons dont ceux de Primoz Roglic (Red Bull-Bora-hansgrohe) et de Juan Ayuso (UAE Team Emirates), respectivement sixième et neuvième vendredi matin au général, aborde désormais un week-end pyrénéen musclé : huit ascensions répertoriées dont trois cols hors catégorie pour 8.800 mètres de dénivelé positif au total.
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Kate Entringer)
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