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Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Esaïe 9:5-6

Esaïe 9:5-6 – Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Éternel, Prince de la paix.
Dans cette prophétie concernant le Messie, Esaïe réunit à la fois la réalité de son humanité (“un enfant nous est né”) et de sa divinité (“un fils nous est donné”). Si la résurrection du Fils de Dieu est le miracle des miracles, son incarnation est le mystère des mystères.

On le nommera “Merveilleux”. Pour Esaïe, “Merveilleux” est un nom du Messie dont il annonce la venue. Ce nom désigne ce qui n’est pas accessible à la compréhension de l’homme, ce que son intelligence ne peut pas concevoir.

Jésus est “Merveilleux” parce qu’il peut prendre le pécheur le plus misérable pour le transformer et en faire un héritier ; “Merveilleux” parce qu’il peut faire d’un blasphémateur un adorateur ; “Merveilleux” parce qu’il peut tirer une personne des ténèbres les plus profondes pour en faire un enfant de lumière ; “Merveilleux” parce qu’il fait briller la lumière dans les ténèbres ; “Merveilleux” parce qu’il est à la fois sans péché et l’ami des pécheurs.

“Merveilleux” quand il lit à haute voix ce passage du prophète Esaïe dans la synagogue de Nazareth : “L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue ; pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés, pour proclamer l’an agréable du Seigneur” (Luc 4.18, 19), et “Merveilleux” encore quand il ajoute : “Aujourd’hui, cette Écriture, telle que vous l’entendez, est accomplie” (Luc 4.21).

Tous les mots qu’il a prononcés, tous les actes qu’il a accomplis parlent de lui comme “Merveilleux”. Il l’est, non seulement dans ce qu’il dit ou fait, mais dans le mystère insondable de sa personne, car “nul ne connaît le Fils, si ce n’est le Père” (Matthieu 11.27).

Aussi grands et merveilleux que soient ses noms, tous sont contenus et comme enveloppés dans ce nom que nous connaissons le mieux : Jésus (l’Éternel est Sauveur), car ce nom inclut toute la grâce que Dieu pouvait manifester dans l’homme Christ Jésus envers ceux qu’il voulait sauver.

Voyons comment chacun de ces noms convient parfaitement à notre Seigneur Jésus Christ.

“Merveilleux”. Ce nom désigne ce qui suscite l’admiration par ses qualités exceptionnelles, mais aussi ce qui échappe à notre compréhension humaine. Jésus est merveilleux dans ses paroles et ses actes et aussi merveilleux dans le mystère insondable de sa personne: “Personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père” (Matthieu 11.27).

“Conseiller”. Il possède seul la sagesse et la communique. “L’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel” reposera sur lui (Ésaïe 11.2). Il n’y a jamais eu un instant d’hésitation, ni un retour en arrière, ni une modification, ni un regret relatif à quoi que ce soit qu’il ait dit.

“Dieu fort”. Il possède tous les attributs divins. Il est celui qui soutient tout par sa parole puissante. C’est une affirmation simple, claire, sans équivoque de la divinité du Messie.

“Père du siècle”. Il vit aux siècles des siècles. Pour Israël, il y a “un siècle à venir” qui commencera quand le Messie sera revenu délivrer son peuple et aura instauré son règne millénaire. C’est donc lui qui dominera ce siècle, mot qui désigne une période donnée, une ère de bonheur sur la terre, spécialement pour Israël.

“Prince de paix”. Il est celui qui, dès maintenant, est “notre paix” (Éphésiens 2.14), et en qui s’accomplira dans sa plénitude la parole de Michée: “Lui sera la paix” (Michée 5.5). Le Seigneur sera ce Prince de paix qui fera cesser les guerres. On transformera les armes en instruments agricoles (Ésaïe 2.4). Toute la terre jouira de cette paix sous le règne du Roi des rois.

Par la révélation qui en est faite dans le N.T., nous savons qu’avant ces temps heureux le Seigneur viendra chercher les siens. En attendant ce jour, nous aimons penser à celui qui, en fin de compte, apportera la paix à ce monde troublé. Ces noms nous réjouissent, car ils glorifient tous celui que nous aimons et qu’un jour nous verrons face à face.

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