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Gabriel Attal nommé Premier ministre en France

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Emmanuel Macron a nommé mardi Gabriel Attal au poste de Premier ministre, un remaniement destiné à redonner du souffle à un deuxième quinquennat marqué par des fragilités liées à la majorité relative du camp présidentiel au Parlement, à cinq mois des élections européennes.

A 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre de la Ve République et bat le record jusqu’ici détenu par Laurent Fabius, nommé à Matignon en 1984 à l’âge de 37 ans.

« Le Président de la République a nommé M. Gabriel Attal Premier ministre, et l’a chargé de former un Gouvernement », a annoncé l’Elysée dans un communiqué laconique publié en fin de matinée, au terme de plusieurs jours de suspense et au lendemain de la démission d’Elisabeth Borne, cheffe du gouvernement pendant un an et demi.

« Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en oeuvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé », a commenté Emmanuel Macron sur la plateforme X (anciennement Twitter). « Dans la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français. »

Les noms de Sébastien Lecornu, 37 ans, actuel ministre des Armées et de Julien Denormandie, 43 ans, fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron, avaient circulé comme potentiels remplaçants de la deuxième femme à avoir occupé le poste de Premier ministre en France.

Mais le chef de l’Etat a préféré opter pour une personnalité politique plus en vue et appréciée des Français selon des sondages, particulièrement depuis sa nomination à l’Education nationale l’été dernier.

Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs Les Républicains, dont l’appui est souvent indispensable pour l’agenda législatif du camp présidentiel, a dit sur la plateforme X qu’il jugerait Gabriel Attal sur les actes.

« Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics, de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Mais il faudrait pour cela une rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a-t-il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir. »

Beaucoup plus critique, Jean-Luc Mélenchon, l’ancien chef de file de la France insoumise (LFI, extrême gauche), a estimé également sur X que le nouveau Premier ministre « retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants. »

A l’autre extrémité de l’échiquier politique, le Rassemblement National a dénoncé une absence de « changement de cap » de la part du chef de l’Etat.

Engagé en politique au Parti socialiste, soutien de la première heure des ambitions élyséennes d’Emmanuel Macron, porte-parole du gouvernement puis ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal a été promu en juillet à l’Education, où il s’est notamment fait remarquer par des positions contre le port de l’abaya et en faveur d’un « choc des savoirs » à l’école.

Sa nomination ouvre la voie à un changement de l’équipe gouvernementale visant à illustrer le « nouveau cap » voulu par le chef de l’Etat à l’approche des élections européennes du 9 juin.

Les enjeux sont aussi nationaux.

Après les remous provoqués au printemps par la réforme des retraites, contestée dans la rue comme au Parlement, puis l’adoption dans la douleur en décembre d’un projet de loi sur l’immigration critiqué jusque dans le camp présidentiel, le gouvernement d’Elisabeth Borne apparaissait de plus en plus fragilisé.

Le camp d’Emmanuel Macron, qui ne dispose pas d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, a peiné à trouver les soutiens nécessaires pour faire passer ses réformes. Elisabeth Borne a eu recours à 23 reprises à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les textes budgétaires, notamment.

A la tête du gouvernement, Gabriel Attal restera confronté à la même équation difficile d’une volonté élyséenne de réformer sans soutien garanti au Palais-Bourbon. Et ce alors que les sondages donnent pour l’heure, pour les européennes, une dizaine de points d’avance au Rassemblement national (RN), finaliste des deux dernières courses à l’Elysée.

(Rédigé par Elizabeth Pineau avec Kate Entringer, Tangi Salaün et Blandine Hénault)

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