L’Europe finit en ordre dispersé avec le ralentissement de l’économie
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Diana Mandia
(Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé jeudi en ordre dispersé sur fond des craintes de ralentissement de l’économie et alors que de nouveaux signes de pressions inflationnistes renforcent les craintes sur les taux.
A Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,03% à 7.196,1 points. Le Footsie britannique a pris 0,21% et le Dax allemand a perdu 0,14%.
L’indice EuroStoxx 50 a abandonné 0,45%, le FTSEurofirst 300 0,12% et le Stoxx 600 0,16%.
Une série d’indicateurs économiques décevants publiés jeudi ont illustré les difficultés de l’économie européenne, à commencer par la première puissance du continent, l’Allemagne, qui a vu sa production industrielle baisser plus que prévu en juillet.
« Le pays a en effet des problèmes qui vont au-delà d’un ralentissement cyclique, des prix élevés de l’énergie et d’une demande plus faible de la part de la Chine », a déclaré Holger Schmieding, analyste pour Berenberg.
Les investisseurs ont également appris jeudi que l’activité économique dans la zone euro avait enregistré une croissance de 0,1% au deuxième trimestre, moindre qu’initialement estimé (0,3%).
Ces indicateurs s’ajoutent à une série de données inquiétantes publiées cette semaine, qui ont montré un ralentissement de l’activité économique en Europe, notamment dans le secteur des services.
Les inquiétudes globales concernant l’inflation et les taux d’intérêt à l’approche des réunions de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve féderale ont été ravivées par la baisse surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, la hausse des prévisions d’inflation des consommateurs dans la zone euro et les réductions de la production de pétrole par la Russie et l’Arabie Saoudite
En France, l’inflation devrait toutefois ralentir un peu plus fortement que prévu d’ici la fin de l’année avec un apaisement des tensions sur les prix alimentaires, a déclaré jeudi l’Insee, qui a en outre relevé sa prévision de croissance de l’économie française en 2023 à 0,9% contre 0,6% précédemment.
VALEURS
Dans un contexte volatile, les secteurs défensifs tels que les services publics et la santé, considérés comme relativement immunisés contre les cycles économiques, ont bénéficié des craintes sur l’économie et les taux et ont gagné 1,29 et 1,12% respectivement.
Le compartiment des ressources de base (-2,22%) a en revanche souffert après les chiffres décevants du commerce chinois et l’information de l’agence Bloomberg selon laquelle les Etats-Unis et l’Union européenne préparent de nouveaux droits de douane sur l’acier en provenance de Chine et d’autres pays.
Thyssenkrup a abandonné 2,2% et ArcelorMittal 2,5%.
Les actions du secteur technologique, sensible aux taux d’intérêt, ont perdu 2% avec les craintes sur l’inflation. La baisse d’Apple en raison des restrictions chinoises sur l’iPhone a également pesé sur le secteur.
A Paris, Scor a pris 4,6% à la faveur du lancement de son nouveau plan stratégique « Forward 2026 ».
A WALL STREET
A l’heure de la clôture en Europe, Dow Jones gagnait 0,20%, tandis que le Standard & Poor’s 500 perdait 0,43 et le Nasdaq Composite 1,26%, frappé notamment par les craintes d’inflation et la chute des valeurs technologiques dans le sillage d’Apple (-2,9%).
CHANGES
Dans un contexte volatile et des craintes sur les taux, le dollar, perçu comme valeur refuge, prend 0,1% face à un panier de devises de référence, l’euro perdant 0,24% à 1,0701 dollar.
TAUX
Les rendements obligataires de la zone euro ont baissé jeudi, interrompant une hausse de quatre jours, mais sur une note prudente en raison des inquiétudes concernant l’inflation et la réponse possible de la BCE la semaine prochaine.
Le rendement du dix ans allemand a perdu presque 4 pb à 2,6% et celui à deux ans plus de 3 pb à 3%.
Après une brève hausse après la publication des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, les marchés obligataires américains sont également en baisse: celui à dix ans abandonne d’environ 2 points de base à 4,2%, tandis que le taux à deux ans diminue de presque 6 points de base à 4,9%.
PÉTROLE
Les prix du pétrole baissent à la clôture des marchés européens, les perspectives économiques incertaines de la Chine l’emportant sur les attentes d’un resserrement de l’offre en raison des réductions de production annoncées par l’Arabie saoudite et la Russie.
Le Brent abandonne 0,1% à 90,51 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perdant 0,02% à 87,56 dollars.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Camille Raynaud)
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