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Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Galates 5:16

Le commandement : marchez par l’Esprit incite les chrétiens à laisser contrôler leur conduite par l’élan intérieur de l’Esprit. Agir ainsi est le moyen par excellence pour ne pas céder à la puissance intérieure qui entraîne au mal.
Le contraste entre la vie selon l’Esprit et la vie sous la loi est exposé dans ce verset. La métaphore marchez désigne une manière de vivre adoptée, et dénote obligatoirement une action en progression. L’Esprit désigne ici l’Esprit de Dieu.

La nature pécheresse de l’homme

Par « nature pécheresse », Paul veut dire la nature déchue héritée de nos parents, en d’autres termes, « nos instincts naturels » (Parole Vivante). Par « l’Esprit2 il semble indiquer le Saint-Esprit lui-même qui nous renouvelle et nous régénère, d’abord en nous donnant une nouvelle nature, puis en demeurant en nous. Plus simplement, nous pouvons dire que « la nature pécheresse » représente ce que nous sommes en vertu de notre naissance naturelle et « l’Esprit » ce que nous devenons en vertu de notre nouvelle naissance, lorsque nous naissons de l’Esprit. Or, ces deux éléments (la nature pécheresse et l’Esprit) s’opposent fortement l’un à l’autre.

Marcher selon l’Esprit

A mesure que nous marchons selon l’Esprit, nous apprenons de plus en plus à maîtriser la nature pécheresse. Néanmoins celle-ci demeure en nous en même temps que l’Esprit, et le combat entre eux est féroce et sans relâche. En outre, l’on peut affirmer qu’il s’agit d’un combat spécifiquement chrétien. Nous ne nions certes pas qu’il puisse exister un conflit moral chez des non-chrétiens, mais nous affirmons que le combat est plus féroce chez les chrétiens car ils possèdent deux natures – la nature pécheresse et l’Esprit – qui ne s’accorderont jamais

Dans ce texte, le traducteur s’est adapté à la première version de la Bible du Semeur. Par « la chair », Paul entendait ce que nous sommes par nature et par héritage, notre condition déchue, ce que la New English Bible et J.B. Phillips appellent notre « nature inférieure ».

La victoire sur la chair

La chair est la nature humaine considérée comme le siège et le véhicule des désirs pécheurs. Aussi longtemps que le chrétien permet au Saint-Esprit de le guider, il n’accomplira pas les désirs de la chair, mais combien souvent il arrive que la personne en question ne permette pas à l’Esprit d’être son guide ? De cette manière, parce que l’Esprit persiste, un rude combat s’enflamme dans le cœur du croyant. Les antagonistes sont : l’Esprit – donc aussi la nature nouvelle qui est en nous – d’un côté, et, de l’autre côté, la chair, c’est-à-dire le « vieil homme » corrompu et pécheur.

Le libertin ne connaît pas cette lutte, car il suit ses inclinations naturelles.

Le légaliste auquel la Loi a rappelé son état de péché, mais qui n’est pas prêt à accepter la grâce, lutte, et lutte encore sans jamais remporter la victoire ni même expérimenter l’espérance d’une victoire finale certaine. Cette condition subsiste jusqu’à ce qu’enfin la grâce renverse toutes les barrières opposées (Philippiens 3:7).

Le croyant, pendant qu’il est sur terre, expérimente un conflit angoissant dans son cœur, mais, en principe, il a d’ores et déjà remporté la victoire, comme l’atteste la présence du Saint-Esprit dans son cœur. Cette victoire sera pleine et entière dans l’au-delà.

Pour le croyant glorifié, la lutte est terminée. Il a reçu la couronne de la victoire.

Pour le croyant, la vie chrétienne signifie plus que prendre une décision dans une réunion d’évangélisation sous le coup d’une émotion religieuse. Il lui faut à présent « travailler son salut » (Philippiens 2:12), et cela prend du temps et exige des efforts et une lutte soutenue. Car il est lui-même son propre ennemi, comme Paul le dit dans les mots qui suivent : de sorte que les choses que vous pourriez souhaiter de faire, vous ne les faites pas.

Quelle lutte entre le vouloir et le faire ! Paul, écrivant comme un homme converti (Romains 7:14-25) et notant ses expériences présentes, dans l’état de grâce, (pour la preuve, voir Romains 7:22, 25), se plaint amèrement de ce qu’il fasse ce en quoi son âme ne continue pas à prendre plaisir ; en fait, il pratique ce que son Moi régénéré haït (Romains 7:15).

Il s’écrie : « Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ! » (Romains 7:24). Néanmoins, il est aussi pleinement conscient que, dans cette lutte entre sa chair et l’Esprit de Dieu, la victoire de ce dernier – donc aussi la sienne – est certaine ; en fait, en principe, elle est déjà acquise. Le conflit même est une preuve de son salut.

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