BNP Paribas double son bénéfice au T1 avec la vente de Bank of the West
BNP Paribas a vu son bénéfice net plus que doubler au premier trimestre à la faveur d’une plus-value liée à la cession de sa filiale californienne Bank of the West et d’activités de marché meilleures que la concurrence.
La plus-value de cession de 2,95 milliards d’euros a du coup permis à la première banque de la zone euro de renforcer sa solvabilité financière, dans un secteur bancaire ébranlé par trois faillites retentissantes, dont celle de la Silicon Valley Bank et plus récemment de First Republic Bank aux Etats-Unis, et avec le sauvetage de Credit suisse par UBS en Europe.
Ces déroutes bancaires ont fait craindre un risque de contagion dans le secteur alors que les régulateurs ont peiné à rassurer les investisseurs.
Le ratio « common equity tier one » (CET1) de BNP Paribas est ressorti à 13,6% à fin mars, en hausse de 130 points de base par rapport à fin 2022.
A la Bourse de Paris, l’action BNP Paribas peinait dans les premiers échanges à trouver une franche direction, oscillant entre territoire positif et territoire négatif. A 10h03, le titre progressait de 0,12% à 56,99 euros, après avoir ouvert en baisse.
Si les analystes de RBC estiment que BNP Paribas a profité sur le trimestre de la diversification de ses activités, avec une bonne performance de la banque de financement et d’investissement, ceux de Jefferies estiment que les résultats de la banque sont difficiles à analyser, tout en les jugeant légèrement au-dessus des attentes, à l’exception des charges.
BNP Paribas a dégagé sur la période janvier-mars 2023 un bénéfice net de 4,43 milliards d’euros, contre 1,84 milliard un an plus tôt, en ligne avec les attentes des analystes.
Les revenus de la banque ont augmenté au premier trimestre de 1,4% tandis que le coût du risque, qui mesure le niveau de provisionnement pour mauvaises créances, a reculé de 1,4%.
HAUSSE DES REVENUS D’INTÉRÊT
Dans les activités de marchés, la banque française a vu ses revenus croître de 9% dans les taux, devises et matières premières (FICC) au premier trimestre. Ils ont en revanche reculé de 19,5% dans les actions.
Mais les analystes, comme chez Deutsche Bank, estiment que BNP Paribas a fait mieux que ses concurrents surtout sur les taux et les devises.
A titre de comparaison, la banque américaine Goldman Sachs a enregistré des revenus en chute de 17% dans les activités FICC et en repli de 7% dans les actions.
Dans la banque de détail et commerciale, BNP Paribas a affiché sur le trimestre une croissance des revenus plus élevée que celle des charges, profitant ainsi d’une hausse des revenus d’intérêt.
La banque française a du coup confirmé une « trajectoire de forte croissance » pour son bénéfice par action distribuable pour cette année.
Elle a dans le même temps confirmé ses objectifs à horizon 2025, dont une rentabilité des fonds propres tangibles (ROTE) à environ 12% et une croissance annuelle moyenne du résultat net part du groupe de plus de 9%.
(Reportage Mathieu Rosemain, avec Matthieu Protard, édité par Jean Terzian et Kate Entringer)
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