La mort a été engloutie dans la victoire. 1 Corinthiens 15:54, 57
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La mort a été engloutie. Paul parle de la destruction finale de la mort. Actuellement celle-ci est encore à l’œuvre ; elle garde son aiguillon, c’est-à-dire le péché qui lui donne son pouvoir de blesser mortellement. La mort est la conséquence du péché, non pas simplement comme une conséquence biologique, mais comme une conséquence morale.
Il avait été dit du Seigneur : “Il faut qu’il règne” (verset 25). Maintenant un merveilleux changement, inscrit dans les conseils éternels de Dieu, doit s’accomplir : “Il faut que ce mortel revête l’immortalité”. Cette transformation définitive est une des conséquences obligatoires de la victoire du Seigneur à la croix. C’est aussi l’accomplissement des Écritures. La prophétie d’Ésaïe : “Il engloutira la mort en victoire” (Ésaïe 25. 8), annoncée au futur, est maintenant citée par Paul au passé : “La mort a été engloutie”. Car elle est devenue une réalité. Par sa résurrection le Seigneur “a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité” (2 Timothée 1). 10. Entre la prophétie d’Ésaïe et la lettre de l’apôtre, ont eu lieu la victoire de la croix et la résurrection.
La victoire sur la mort est effective, même si ses résultats complets sont encore futurs. Le prophète Osée personnalise la mort et lui lance un défi qui devient un chant de triomphe : “Où est mort ton aiguillon ? Où est mort ta victoire ?” Cette mort même sera jetée dans l’étang de feu (Apocalypse 20. 14).
Le péché est la cause de la mort ; mais c’est aussi son arme : “Par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché la mort” (Romains 5. 12), “le péché a régné par la mort” (Romains 5. 21). La mort a utilisé le péché comme une flèche pour vaincre l’homme. La loi met le péché en évidence (Romains 7). 11 et condamne le pécheur. La défaite de l’homme est-elle définitive ? Quand sera-t-il délivré de la domination du péché et de la mort ?
“Grâces à Dieu qui nous donne la victoire” : versets 57, 58
Nous sommes aujourd’hui au bénéfice de la victoire du Seigneur. Nous nous l’approprions par la foi. Dieu est pour nous et nous donne la victoire (Romains 8. 31), sans restriction ni condition. Nous avons donc tous les motifs pour rester fermement attachés au Seigneur et à sa Parole (Jean 14. 21, 23), et pour nous engager dans son travail. Il a donné à chacun son ouvrage (Marc 13. 34), à chacun selon sa capacité (Matthieu 25. 15). Le travail diffère de l’un à l’autre, mais les mobiles du dévouement sont les mêmes pour tous.
“Ainsi, mes frères bien-aimés…”, puisque Christ est ressuscité, victorieux, puisqu’il vient nous chercher, travaillons. De combien de temps disposons-nous avant son retour ? Souvenons-nous, pour notre encouragement, que rien de ce qui est fait pour lui n’est oublié (Hébreux 6. 10), tandis que rien ne subsistera de ce qui aura été fait pour nous-mêmes.
