Berkshire publie un bénéfice d’exploitation record pour 2022
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICI(Reuters) – Berkshire Hathaway a réalisé l’an dernier le plus important bénéfice d’exploitation de son histoire, malgré des pertes sur les changes et de moindres retours sur investissement qui ont pesé sur son profit au quatrième trimestre, montrent les chiffres publiés samedi par le conglomérat de Warren Buffett.
Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, le milliardaire qualifie 2022 de « bonne année » pour le groupe, dont les dizaines d’activités ont dégagé 30,8 milliards de dollars (29,15 milliards d’euros) de bénéfice.
Berkshire a également amélioré ses liquidités, qui s’établissaient en fin d’année à 128,6 milliards de dollars.
Au quatrième trimestre, le bénéfice d’exploitation a baissé de 8%, à 6,71 milliards de dollars, ou 4.596 dollars par action de catégorie A, contre 7,29 milliards un an plus tôt.
Ce résultat s’explique par des pertes de changes de quelque 1,2 milliard de dollars et de nouvelles dépréciations pour l’assureur de voitures Geico.
Le bénéfice a également baissé pour la compagnie ferroviaire BNSF, mais les activités de Berkshire dans l’énergie ont augmenté leurs profits et l’assurance a également rapporté davantage grâce à la hausse des taux d’intérêt.
Le bénéfice net trimestriel du groupe a chuté de 54% à 18,16 milliards de dollars, ou 12.412 dollars par action de catégorie A, contre 39,65 milliards, ou 26.690 dollars par action, un an plus tôt.
Sur l’ensemble de 2022, Berkshire affiche une perte nette de 22,82 milliards de dollars, essentiellement due à des pertes dans son portefeuille d’actions ordinaires, qui s’élève à 308,8 milliards.
Warren Buffett juge que le bénéfice net est un indicateur de performance trompeur car il est volatil et dépendant de règles comptables.
Aujourd’hui âgé de 92 ans, Buffett dirige Berkshire depuis 1965. Il a fait de la société, qui était alors une firme textile en difficulté, un conglomérat de dizaines d’entreprises présent à la fois dans l’assurance, le ferroviaire, l’industrie, l’énergie, l’alimentation, l’habillement et l’immobilier.
L’action du groupe a progressé l’an dernier de 4%
(Jonathan Stempel à New York, version française Jean-Stéphane Brosse)