Italie: La coalition de droite de Meloni en passe de remporter des régionales stratégiques
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par Crispian Balmer et Angelo Amante
ROME (Reuters) – La présidente du conseil italien Giorgia Meloni et ses alliés de la coalition sont en passe de remporter les élections dans les deux principales régions italiennes lundi, renforçant ainsi l’emprise de la droite sur le pouvoir dans tout le pays.
Le bloc de droite de Giorgia Meloni devrait évincer l’administration de centre-gauche en place dans le Latium, une région d’Italie centrale où se trouve la capitale Rome, en obtenant entre 50,5% et 54,5% des voix lors du scrutin des 12 et 13 février, selon un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote pour la télévision RAI.
La droite semblait également certaine de garder le contrôle de la Lombardie, qui abrite la capitale financière de l’Italie, Milan, en obtenant 49,5% à 53,5% des votes exprimés, selon le sondage.
Les habitants du Latium et de la Lombardie étaient appelés aux urnes dimanche et lundi pour élire leur gouverneur. Les deux régions représentent un peu plus d’un quart de la population italienne et génèrent un tiers du produit intérieur brut (PIB) total du pays.
Ces deux victoires laisseraient la droite à la tête de 15 des 20 régions italiennes ainsi que du gouvernement central.
Il s’agit du premier test électoral pour Georgia Meloni depuis qu’elle est devenue présidente de Conseil en septembre dernier. Le scrutin confirme qu’elle bénéficierait toujours d’un fort soutient des électeurs des deux régions, même si seuls 42% d’entre eux ont pris la peine de voter — le taux le plus bas jamais enregistré.
« Il est regrettable que le taux de participation ait été très, très faible. Nous devons essayer de rebâtir la relation entre les citoyens et les institutions », a déclaré à la télévision RAI Fabio Rampelli, un membre de son parti Frères d’Italie.
Alors que la victoire électorale de la droite semble assurée, une grande attention sera accordée à la répartition du vote entre les Frères d’Italie, le parti Forza Italia de l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini.
(Reportage de Crispian Balmer et Angelo Amante, version française Dina Kartit, édité par Kate Entringer)
