Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel que de se confier à l’homme. Psaumes 118:8
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le verset est un rappel du secours de l’Éternel dans les combats menés par son peuple. Quand la détresse est là, l’Éternel est la seule sauvegarde du juste, sa seule confiance (verset 6). Aujourd’hui encore, Dieu assiste le croyant et l’homme ne peut plus rien contre lui (Hébreux 13. 6). D’autre part, aucun homme, si puissant soit-il, ne pourrait apporter un réel secours au fidèle (versets 8, 9).
Les événements décrits à partir du cinquième verset avaient été partiellement vécus autrefois par le peuple de Juda déporté à Babylone. Ces mêmes événements se réalisent maintenant d’une manière beaucoup plus dramatique pour le résidu fidèle confronté à de redoutables ennemis. L’épreuve est passée, l’entrée du règne est imminente : le peuple veut célébrer dans son cantique ce qu’a été pour lui le secours de l’Éternel dans de tels moments.
Le Psaume commence avec la voix d’une ou plusieurs personnes conduisant dans l’adoration, une procession s’approchant du Temple : Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bienveillance dure à toujours (118.1). Différents groupes sont alors invités à se joindre au refrain. Premièrement, tous les Israélites sont exhortés à s’écrier, car sa bienveillance dure à toujours (118.2).
Ensuite, nous entendons la voix des sacrificateurs proclamant le même message (118.3), et finalement la voix de toutes les personnes présentes, ceux qui craignent l’Éternel (118.4). Tous proclament les merveilles de la bonté de Dieu.
Puis le tumulte des voix se calme et une seule se fait entendre, du sein de la détresse j’ai invoqué l’Éternel : l’Éternel m’a répondu, il m’a mis à l’aise. (118.5). Ce n’est pas uniquement la nation qui loue la bonté de Dieu, mais aussi des individus à l’intérieur de la nation.
Cependant celui qui parle ici peut le faire au nom des enfants d’Israël et leur rappeler la souffrance qu’ils ont endurée en Égypte et qui les faisait crier vers l’Éternel (Exode 3.7). À cette époque-là, le Seigneur les a délivrés et a permis que le peuple le voit triompher de ses ennemis (118.5-7 ; voir Exode 14.30-31). La nation a alors compris que l’Éternel offrait plus de sécurité que tous les dirigeants terrestres (118.8-9).