JPMorgan: Anu Aiyengar devient seule responsable des fusions et acquisitions
NEW YORK (Reuters) – JPMorgan Chase & Co a nommé jeudi Anu Aiyengar à la tête de sa division mondiale de fusions et acquisitions après le départ de son co-directeur Dirk Albersmeier.
Anu Aiyengar devient ainsi la seule femme à diriger un département mondial des fusions et acquisitions à Wall Street.
Cette décision a été annoncée dans un mémo interne envoyé par les deux co-responsables de la banque d’investissement de JPMorgan, James Casey et Viswas Raghavan. Le contenu du mémo a été confirmé par une porte-parole de JPMorgan.
Dirk Albersmeier assumera un nouveau rôle « entièrement axé sur les clients et les transactions » au sein de JPMorgan, selon le mémo.
« À l’avenir, Anu sera la seule responsable de notre activité mondiale de fusions et d’acquisitions et Dirk se concentrera exclusivement sur la fourniture à nos clients de conseils de premier ordre en matière de fusions et d’acquisitions et sur la poursuite de l’encadrement de la prochaine génération de leaders dans ce domaine », précise le mémo.
Le remaniement de la direction des fusions et acquisitions de JPMorgan intervient dans un contexte de ralentissement significatif du rythme des transactions, qui a contraint les principales banques d’investissement de Wall Street à supprimer des emplois, marquant ainsi la plus forte contraction des effectifs depuis la crise financière.
Anu Aiyengar, qui compte plus de vingt ans d’expérience chez JPMorgan, a dirigé la division des fusions et acquisitions de la banque depuis sa promotion à ce poste aux côtés de Dirk Albersmeier en 2020.
Elle a récemment conseillé des transactions importantes, notamment la vente de l’opérateur de satellites Maxar Technologies à la société de capital-investissement Advent International pour un montant de 6,4 milliards de dollars (5,93 milliards d’euros), et l’acquisition par Saudi Aramco, pour 2,65 milliards de dollars, des activités mondiales de produits de Valvoline.
(Reportage Anirban Sen à New York ; version française Dagmarah Mackos, édité par Blandine Hénault)