L’inflation en zone euro ralentit, espoir d’une accalmie sur les taux
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.FRANCFORT (Reuters) – L’inflation dans la zone euro a diminué bien plus que prévu en novembre sur un an, donnant à penser que le pic des prix a désormais été atteint, un argument en faveur des partisans d’un ralentissement de la hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) le mois prochain.
L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) affiche une décélération à 10,0% en rythme annuel, montre la première estimation publiée mercredi par Eurostat.
Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse à 10,4% après celle de 10,6% en octobre.
Dans le détail, le tableau d’ensemble est cependant plus nuancé car l’essentiel du ralentissement provient de la baisse des prix de l’énergie tandis que ceux des denrées alimentaires, une source d’inquiétude majeure, ont continué de progresser.
Alors que la BCE a déjà relevé ses taux de 200 points de base depuis juillet, un rythme sans précédent, afin de juguler une inflation record, très supérieure à son objectif d’environ 2%, le débat porte actuellement sur l’opportunité d’une nouvelle hausse de 50 ou de 75 points du coût du crédit en décembre.
Les partisans d’une accalmie dans la remontée des taux estiment que la BCE a fait suffisamment de progrès dans la lutte contre l’inflation pour justifier désormais de mesures plus modestes.
L’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et les produits alimentaires non transformés, a néanmoins continué d’accélérer, à 6,6% après 6,4% alors que le consensus tablait sur un ralentissement à 6,3%.
L’inflation liée aux aliments transformés, à l’alcool et au tabac, une catégorie clé, s’est quant à elle renforcée à 13,6% contre 12,4%.
Une mesure plus étroite de l’inflation, qui exclut l’énergie, les produits alimentaires non transformés, l’alcool et le tabac, montre que l’inflation s’est stabilisée à 5,0%.
(Reportage Balazs Koranyi, version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.