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La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Gaulâtes 3:24

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La Loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous soyons justifiés sur la base de la foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Galates 3. 2426

Fils de notre Père

Les croyants de la Galatie avaient écouté des faux docteurs prétendant qu’il fallait encore observer certaines prescriptions de la Loi, en plus de la foi en Christ. C’est pourquoi l’apôtre Paul explique soigneusement aux Galates à quoi la Loi est utile, et à quoi elle est nuisible.
Avant que la foi vienne, la Loi a eu la fonction d’un conducteur jusqu’à Christ. Mais maintenant que la foi est venue, le conducteur a achevé son service, et “nous ne sommes plus sous la Loi”. “Nous”, ce sont les Juifs, qui étaient sous la Loi (4. 5). Ils avaient appris à connaître les exigences de cette loi avec ses tu dois et tu ne dois pas. En revanche, le “vous” concerne les croyants des nations, qui n’ont jamais été sous la Loi.
Un conducteur (ou éducateur) n’est pas là pour des adultes, mais pour des enfants mineurs. C’est pourquoi, en parlant du temps de la Loi, Paul dit : “Lorsque nous étions en bas âge…”. Mais alors, “Dieu a envoyé son Fils… né sous la Loi”, afin que ceux qui étaient dans cet état puissent être rachetés. Le résultat, c’est que non seulement “nous” (Juifs), nous recevions l’adoption, c’est-à-dire la position de fils comme un don, mais que désormais “vous” aussi (venant des nations), vous soyez introduits dans cette position de fils. Et parce qu’il en est ainsi, nous (tous ensemble, Juifs et gens des nations) connaissons Dieu comme notre Père (4. 3-6).
Il n’y a plus de différence : l’expression d’intimité “Abba, Père” est ainsi employée par des fils qui prient le Père en ayant pleinement conscience de la relation qu’ils ont avec lui, grâce à l’action du Saint Esprit qui est en eux. “Parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, criant : “Abba, Père” ; de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils” (4. 6, 7).
On comprend alors l’exclamation de l’apôtre : “Mais maintenant, ayant connu Dieu, ou plutôt ayant été connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner aux faibles et misérables principes auxquels vous voulez encore être de nouveau asservis ? Vous observez des jours, des mois, des saisons, des années ! Je crains à votre sujet d’avoir peut-être travaillé pour vous en vain” (4. 9-11). Voudrions-nous suivre un tel chemin en nous remettant nous aussi à observer des commandements tirés de la Loi ou d’ordonnances humaines (voir aussi Colossiens 2. 20-23) ?

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