La bonne manière de s’approcher de Dieu
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.La personne qui a péché peut obtenir le pardon et la faveur divine en se tournant vers l’Eternel et en changeant de conduite. S’humilier sera le motif clé de l’histoire de Roboam, d’Ezéchias et de Manassé. Prier est un appel à Dieu inspiré par la repentance. Chercher (ma face) est une expression qui se trouve dans un contexte de repentance ou de grande détresse, mais qui peut aussi se référer à l’attitude générale envers Dieu. Se détourner de sa mauvaise conduite : c’est l’une des expressions principales de l’Ancien Testament pour la repentance.
« Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple ; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. Mes yeux seront ouverts désormais, et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu. » (2 Chroniques 7:13-15)
La bonne manière de s’approcher de Dieu
Ces quatre expressions qui résument la bonne manière de s’approcher de Dieu dans la prière ne sont pas des conditions distinctes, mais quatre facettes de l’attitude qu’un pécheur doit adopter lorsqu’il vient se repentir devant Dieu, plutôt que quatre pas successifs de la route qui mène au pardon.
S’humilier sera le motif clé de l’histoire de Roboam (2 Chroniques 12:6, 7, 12), d’Ezéchias (2 Chroniques 30:11 ; 32:26) et de Manassé (2 Chroniques 33:12, 19, 23).
Prier est un appel à Dieu inspiré par la repentance dans 2 Chroniques 6:19 ; 30:18 ; 32:20 ; 33:13 ; cf. 1 Chroniques 4:10 ; 5:20 ; 21:26.
Chercher (ma face) est une expression qui se trouve dans un contexte de repentance ou de grande détresse (2 Chroniques 11:16 ; 15:4 ; 20:3-4), mais qui peut aussi se référer à l’attitude générale envers Dieu (1 Chroniques 16:10, 11 ; 2 Chroniques 22:9 ; 26:5).
Se détourner de sa mauvaise conduite : c’est l’une des expressions principales de l’Ancien Testament pour la repentance (voir 2 Chroniques 15:4 ; 30:6, 9 ; 36:13).
Cette humble repentance est une étape nécessaire pour le pardon et la guérison. Autre assurance donnée ici : Dieu écoute la prière. C’est une réponse aux requêtes de Salomon dans 2 Chroniques 6:19, 20, 21, 25… mais cette promesse sera explicitement accomplie dans 2 Chroniques 20:9 ; 30:20, 27 ; 33:13 ; 34:27.
La guérison du pays
Le pardon et la guérison sont deux aspects de la même action de Dieu, ce verset et 2 Chroniques 30:18-20 le prouvent. Dans ce dernier passage, la guérison du peuple est la réponse divine à la demande de pardon de ceux qui ont « cherché Dieu ». « Guérir le pays » semble être accompli dans 2 Chroniques 30:20 par « guéri le peuple ».
Dans tout l’Ancien Testament, le mot « guérir » a des applications à la fois physiques et spirituelles. Parfois, le verbe est équivalent à pardonner (voir Osée 14:4 ; Esaïe 53:5 ; 57:18-19 ; Psaumes 41:5). D’autres fois, il se rapporte à la guérison physique (par exemple Genèse 20:17 ; Nombres 12:13 ; 2 Rois 20:5, 8) ou, comme ici au pays, il peut se référer au retour des exilés dans le Pays promis (Jérémie 30:17 ; 33:6-7) ou à la restauration du peuple dans la paix et la sécurité (Jérémie 33:6 ; Esaïe 57:19). « Guérir le pays » peut englober tout le dessein de Dieu pour le peuple d’Israël et le Pays promis.
Une promesse valable pour les chrétiens
La prédominance des aspects moraux et spirituels de la guérison rapprochent les promesses de guérison de l’Ancien Testament et de l’Evangile. Dans les deux, Dieu promet le pardon des péchés (voir Actes 5:31 ; Ephésiens 1:7).
Le fait que la restauration spirituelle est offerte à une nation rend cette promesse accessible à n’importe quelle autre nation dont la vie collective dépendrait en partie des prières des chrétiens.
L’Evangile insiste beaucoup sur l’aspect collectif (contrairement à l’individualisme du christianisme occidental moderne) ; il s’intéresse autant aux aspects physiques que spirituels de la vie. Jésus considère ses guérisons miraculeuses comme une expression du pardon des péchés (Matthieu 8:1-9:8, surtout 9:5-6).
Le mot guérir (héb. : rapa) signifie principalement ‘rétablir dans un état parfaitement sain. Dieu n’accorde pas seulement à l’homme le pardon, il guérit les blessures causées par le péché et élimine les conséquences de la faute. Selon 2 Chroniques 7:13, la guérison du pays signifie le rétablissement du pays dévasté par les sauterelles et désertifié.