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L’Allemagne travaille sur un nouvelle politique commerciale avec la Chine

par Christian Kraemer

BERLIN (Reuters) – Le gouvernement allemand travaille sur une nouvelle politique commerciale avec la Chine afin de réduire sa dépendance en termes de matières premières, de batteries et de semi-conducteurs, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, tout en promettant « ne plus faire preuve de naïveté » dans les relations avec Pékin.

Robert Habeck a dit à Reuters que Berlin ne pouvait pas permettre au protectionnisme chinois de fausser la concurrence et que l’Allemagne ne retiendrait pas ses critiques sur les violations des droits humains en Chine, son premier partenaire commercial depuis six ans, même sous peine de perdre des marchés.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d’être soumis à un chantage », a-t-il déclaré dans une interview.

Le gouvernement du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, inquiet de la dépendance de l’Allemagne vis-à-vis du géant asiatique, adopte ainsi une ligne plus dure envers Pékin que celle de la coalition conservatrice de l’ancienne chancelière Angela Merkel.

Selon Robert Habeck, l’Allemagne compte mener des examens plus approfondis des investissements chinois en Europe, notamment dans le domaine des infrastructures. Berlin doit également s’ouvrir à de nouveaux partenaires commerciaux et à de nouvelles régions, a-t-il dit.

À titre d’exemple, le ministre a dit son opposition au projet du groupe chinois Cosco d’acquérir une participation dans un opérateur de conteneurs dans le port de Hambourg.

« Je penche pour le fait que nous n’autorisons pas cela », a-t-il déclaré.

(Reportage Christian Kraemer, rédigé par Riham Alkousaa ; version française Diana Mandiá)

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