Le cholera s’invite a la rentrée des classes
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.L’alerte est donnée depuis la prison de New Bell a Douala où 09 cas de décès ont été enregistrés.
Selon le journal Lurgentice.com. le choléra est de retour à la prison centrale de New Bell depuis le 11 août 2022. En date du 25 Août 2022 , la situation épidémiologique faisait état de 128 cas notifiés et neuf décès. Si l’origine de cette 2e épidémie déclarée en un an n’est pas encore connue, des sources parlent du retour des pluies, d’une absence en eau potable au sein de ce pénitencier, de la promiscuité des pensionnaires avec les excréments, urines, déchets, eaux usées, etc. L’inquiétude est grandissante quand on sait que les échanges entre ce pénitencier et l’extérieur se poursuivent. Moins d’une semaine avant le démarrage de la rentrée scolaire <<la maladie de la saleté>> vient s’ajouter au stress des parents qui peinent à joindre les deux bouts.
Les efforts mitigés des autorités
Le ministère de sante public à travers ses démembrements poursuit sa sensibilisation sur les mesures barrières contre les épidémies pour une rentrée sans anicroches . Un message qui semble être noyé par la conjoncture actuelle et l’éternel problème d’eau que connaît le pays de Paul Biya. A Douala où se trouve un foyer de la maladie l’administration pénitentiaires procède à une désinfection du pénitencier trois fois par jour, à la sensibilisation sur le respect des règles d’hygiène, au renforcement des mesures d’hygiène existantes. L’implication des détenus pour une meilleure sensibilisation avec les pairs éducateurs, le ramassage systématique des ordures avec l’appui d’hysacam, le nettoyage et le curage des fossés et caniveaux ne sont pas en reste.
Le défis des campus scolaire
Au Cameroun, faire de bonne étude est un luxe . D’où les effectifs pléthoriques qu’on retrouvent dans les établissements publics. Malgré la limite imposée de 60 élèves par classe les responsables d’établissements peinent a faire respecter les mesures d’hygiènes élémentaires aux élèves. Sauf à retourner à méthode en vigueur pendant la pandémie a covid-19 où le gel hydro alcoolique faisait partir des fournitures scolaires. Favorisée par la promiscuité et l’insalubrité le cholera risque connaître un pic important pendant ce premier trimestre qui coïncidente avec la petite saison des pluie. A bon entendeur
Thierry EDJEGUE