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L’art musical en eaux troubles au pays de Manu DIBANGO

Quelques semaines après la célébration de la fête internationale de la musique au Cameroun, les artistes musiciens continuent de tirer le diable par la queue.

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Le constat est très amer les musiciens camerounais excellent ces derniers temps dans les injures et la diffamation publiques. Ils ont désertés les studios d’enregistrements pour écumer les plateaux télé et studio de radio pour débattre et abattre leurs concourants aux affaires. Les foras et autres plateformes sociales sont submergés de propos impropres aux personnalités artistiques qui les véhicules. Le malaise est tellement profond que l’actuelle société en charge de la gestion de leurs droits semble a l’agonie. Entre détournement présumé et dissension du conseil d’administration ;  l’artiste est plongé un chagrin indescriptible. Pour l’honorable François BIBA la tourmente que subit ce secteur fait peur « Le droit d’auteur au Cameroun ressemble à tout sauf à ce long fleuve tranquille qu’on aurait aimé qu’il soit afin de nous éviter d’assister en direct à la déchéance des artistes qui nous ont procuré des moments de pure bonheur avec des chefs d’œuvre incomparables. »

Un signe prémonitoire de renonciation pour les musiciens

C’est un secret de polichinelle que dire que l’univers artistique est miné. Compose de camp qui se livre une guerre fratricide pour le contrôle des avoirs et du pouvoir. Une dispersion qui tue a peu feu l’art et fait perdre des dividendes aux ayants droits. Le comité Adho CMC-SOCAM baptisé Ekambi Brillant quo-présidé par les artistes musiciens Ebogo Emerant, Sam Mbende, K-Tino, Messi Ambroise, Ange Bagnia, et plusieurs autres a travaille15 au 17 juillet 2022 a Yaoundé pour l’apurement des arriérés des droits de la catégorie B art musical période 2005-2017. La copie rendu fait état de ce que  prés de 650 artistes musiciens  passeront bientôt à la caisse pour percevoir leurs arriérés des droits d’auteurs.

La provenance de l’argent à repartir

Les multiples batailles autour des droits d’auteur au Cameroun ont conduit à la dissolution de plusieurs sociétés de gestion de droit d’auteur catégorie B. Les exploiteurs des œuvres de l’esprit pour éviter de payer deux fois ont opposé des fins de non recevoir aux différentes sommations des nouvelles sociétés titulaires d’agrément étatique. Fort de ce constat les artiste  saisissent le gouvernement pour une intervention musclée. L’argent a été recouvré auprès des usagers. Sam Mbende affirme que le gouvernement a été d’un grand soutien lors de cette opération: « N’oublions jamais que le droit d’auteur est un salaire différé de l’artiste. Séverin Magloire Fouda, secrétaire général des Services du Premier ministre avait promis de nous aider à récupérer les 2 milliards de F cfa d’arriérés que devaient les entreprises. Le ministre des Arts et de la Cultures a également pesé de tout son poids auprès des usagers pour que nous puissions à ce jour, récupérer ces 1,2 milliard de F cfa. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants et les remercions de ne pas avoir permis que les artistes perdent cet argent». Précisons que la répartition de cet argent se fera en deux vagues en d’Aout pour aider à préparer la rentrée scolaire et au mois de Décembre 2022 pour les fêtes de fin d’année.

Thierry EDJEGUE .

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