Wall Street termine pratiquement inchangée
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi au terme d’une séance peu animée, marquée par les hésitations des investisseurs sur l’impact que pourrait avoir le chiffre des créations d’emploi meilleur qu’attendu sur la stratégie de resserrement monétaire agressive de la Réserve fédérale.
L’indice Dow Jones a cédé 0,15%, ou 46,4 points, à 31.338,15 points.
Le S&P-500, plus large, a également reculé de 3,24 points, soit 0,08%, à 3.899,38 points.
Le Nasdaq Composite a en revanche gagné 13,96 points (0,12%) à 11.635,31 points.
Wall Street avait ouvert en baisse après la publication par le département du Travail de chiffres des créations d’emplois meilleurs que prévu aux Etats-Unis au mois de juin, avec un taux de chômage stable à 3,6%.
Les indices se sont ensuite retournés à la hausse, alors que les investisseurs digéraient ces données et commençaient à se tourner vers les chiffres des prix à la consommation, qui seront publiés mercredi, et vers le coup d’envoi la semaine prochaine de la saison des résultats des grandes entreprises.
« Ces derniers jours, certains ont commencé à voir des signes d’amélioration de l’inflation et à penser que ça va donner à la Fed une bonne raison de renoncer aux hausses de taux », commente Derek Izuel, directeur des investissements chez Shelton Capital Management.
« Le marché s’attend à un mouvement de forte hausse lorsqu’il y aura des signes vraiment clairs d’un assouplissement de la trajectoire de hausse des taux de la Fed, et personne ne veut manquer ça », poursuit-il. « Il va donc continuer à y avoir de la volatilité et tous ces faux départs en cours de route. »
Signe de cette volatilité persistante sur les marchés, le Dow Jones est repassé dans le rouge en fin de séance.
Sur la semaine, l’indice phare de la Bourse de New York a cependant gagné 0,8%, le S&P-500 a pris 1,9% et le Nasdaq a bondi de 4,6%.
Côté valeurs, les résultats de Levi Strauss ont été salués (+1,03%), tandis que Twitter a reculé de 4,85%, le Washington Post ayant rapporté que le projet de rachat du réseau social par Elon Musk était « sérieusement menacé ».
(Reportage de David French, version française Tangi Salaün)