Église protestante de Genève: l’avenir est dans le don
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Réuni les 16 et 17 juin, le Consistoire de l’Église protestante de Genève a validé des comptes 2021 satisfaisants. Il subsiste toutefois une inquiétude s’agissant de la baisse des dons.
C’est en chiffres que s’est ouvert le Consistoire de l’Église protestante de Genève (EPG), réuni à Malagnou les 16 et 17 juin. Si les comptes 2021 ont été jugés «satisfaisants» par l’assemblée des consistoriaux (organe délibérant), le financement des activités de l’EPG reste néanmoins un défi permanent. Et pour cause: le déficit s’élève à 160’000 francs en 2021, soit une baisse de recettes de 7%. La raison? «La baisse des dons», résume le trésorier de l’EPG et membre du Conseil du Consistoire (exécutif) Joël Rochat.
En revanche, les revenus hors mission affichent un montant de 5,7 millions de francs, soit une croissance de 260%. Y figurent notamment plus de deux millions de francs de revenus bruts perçus grâce au parc immobilier de l’EPG, dont les recettes ont doublé en six ans. La valeur de ce parc a passé la barre des 20 millions dans le bilan. Il est composé d’immeubles de rendement et des temples dont l’EPG est propriétaire, qui eux ne rapportent pas d’argent.
Soigner les donateurs
Les donateurs constituent donc l’élément charnière de la bonne santé financière de l’EPG. «Il faut prendre particulièrement soin de ces personnes et les informer sur l’utilisation de leurs dons», a relevé un ministre délégué. Et de faire part de son inquiétude quant à la moyenne d’âge des mécènes et du faible renouvellement de ces derniers. «Pour la première fois depuis plusieurs années, une soirée a été organisée à l’attention d’une trentaine de nos donateurs début juin. Nous avons ainsi pu leur témoigner notre gratitude et les informer sur les principaux enjeux de notre Église», a précisé Joël Rochat. Par ailleurs, des fonds dédiés sont disponibles pour faire face aux coups durs, malgré la baisse des dons, note à cet égard le responsable financier Didier Neuvecelle. Entre 2015 et 2021, le montant des dons est en effet passé de 9 à 6,7 millions de francs. Et d’ajouter «L’année 2022 risque d’être difficile du fait de la crise internationale liée à la guerre en Ukraine. »
Malgré un horizon financier incertain et le besoin d’innovation dans la politique des dons, l’assemblée n’a pas manqué de saluer le travail accompli par l’exécutif ainsi que le climat franc et bienveillant des débats sur tous les sujets.
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