France: Macron lance une « mission flash » sur les urgences avant une « révolution collective » dans la santé
PARIS (Reuters) – Emmanuel Macron a annoncé mardi le lancement d’une « mission flash » pour permettre « dès cet été » de consolider les services hospitaliers d’urgence, pour certains menacés de fermeture faute de moyens.
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En déplacement au centre hospitalier de Cherbourg en compagnie de sa ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, le président de la République a dit vouloir « plus largement » engager une « vraie révolution collective » dans le système de santé en France, en lui donnant « beaucoup plus de souplesse » au niveau local par une « contractualisation » entre ses différents acteurs dans chaque bassin de vie.
La « mission flash » de quatre semaines sur les urgences a été confiée au docteur François Braun, président de Samu-Urgences de France.
Son objectif est de « pouvoir au 1er juillet au plus tard remettre à la ministre un travail qui aura vocation à expliquer territoire par territoire là où sont les manques, de pouvoir les chiffrer et de pouvoir aussi illustrer les premières pistes pour répondre à ces problèmes » d’accès rapide à un médecin, que ce soit aux urgences ou en médecine de ville, a dit Emmanuel Macron.
Il s’agit de « pouvoir dès cet été apporter des réponses très fortes, pour pouvoir consolider nos urgences dans cette période », a-t-il ajouté.
Au-delà de ce problème précis, Emmanuel Macron a dit vouloir obtenir « une cartographie au début de l’été qui soit complète » des difficultés dans les hôpitaux.
« Sur cette base là nous allons ensuite lancer des travaux nationaux (…) (prendre) des décisions structurantes (…) et ceci à partir de la fin de l’été sera décliné dans chaque territoire (…) au niveau d’un bassin de vie », a dit le président de la République.
« Il faut simplifier le système, refaire confiance au terrain et permettre de bâtir des solutions sur lesquelles on va contractualiser et accepter qu’on a un objectif national (…) mais on va (le) décliner localement et donc contractualiser et donner beaucoup plus de souplesse », a insisté Emmanuel Macron, tout en reconnaissant que « dans la décennie qui vient, on n’aura jamais de solution parfaite ».
(Rédigé par Bertrand Boucey)