Thales conteste sa mise en examen dans une affaire de corruption présumée en Malaisie
Thales a contesté mercredi sa mise en examen en France dans le cadre d’une affaire de corruption présumée en Malaisie, jugeant ces accusations infondées.
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Thales a indiqué avoir déposé un recours en annulation auprès de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris.
L’AFP a rapporté que Thales avait été mis en examen en janvier pour complicité de corruption active d’agent public étranger dans l’enquête sur des soupçons de versement de pots-de-vin en marge de la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002.
« Thales conteste avec la plus grande fermeté les faits qui lui sont reprochés concernant les mises en examen de ses sociétés Thales International et Thales SA », fait savoir l’équipementier pour l’aérospatial, la défense et la sécurité.
« Ces mises en examens interviennent alors même que le magistrat instructeur en charge de l’enquête avait précédemment estimé son information judiciaire terminée après dix années d’enquête sans jamais avoir mis en cause la responsabilité de Thales », poursuit le groupe.
Le Parquet national financier (PNF) a précisé de son côté que Thales avait été mise en examen du chef de complicité de corruption active d’agent public étranger.
« L’information judiciaire est achevée et le ministère public procède actuellement à la rédaction du réquisitoire définitif », indique le PNF, qui ajoute que dans ce dossier, la société DCNI a également été mise en examen.
Dans un communiqué, DCNI conteste avoir commis une quelconque infraction en lien avec la conclusion du contrat malaisien.
DCNI, qui était alors entièrement contrôlée par l’Etat, était chargée en 2002 de la vente de sous-marins à la Malaisie.
(Reportage Tim Hepher et Tassilo Hummel, rédigé par Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)
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