Cameroun : des pluies diluviennes font au moins un mort dans la ville de Douala
Les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville de Douala le 23 Avril dernier ont fait de nombreux dégâts dont des pertes en vies humaines. Au moins une personne est passée de vie à trépas au lieu-dit marché new Deido dans le premier arrondissement de la capitale économique camerounaise.
La victime de la forte pluie de ce samedi est un trentenaire, épileptique. Il s’est retrouvé de façon malencontreuse dans une rigole, où mort s’en est suivie. L’intensité des courants d’eaux dans cette localité résistait à plusieurs qui ont choisi de rester à domicile contrairement au jeune homme. Ses voisins regrettent son départ brusque, car disent-ils. « Nous lui avons demandé de ne pas prendre le risque de sortir sous cette grosse pluie, connaissant son état de santé fébrile. Il nous a tenu tête et a brusquement glissé avant de se retrouver dans une rigole », fait savoir l’une des témoins de la scène en larmes. Après le drame, sa grand-mère n’a pas supporté l’annonce du décès de celui dont elle a pris soin depuis la tendre enfance. Elle a rendu l’âme 48H plus tard. Triste sort pour cette famille qui subit ainsi la loi des inondations.
La montée des eaux dans la ville de Douala est très fréquente lors de la petite et grande saison pluvieuse causant des dégâts irréversibles. Pour y remédier, le gouvernement représenté par la Communauté Urbaine de Douala a élaboré il y’a quelques années un système de nettoyage des drains et de canalisation des eaux qui tarde à porter de gros fruits.
Des zones marécageuses sont les plus exposées aux inondations. Lors de la montée des eaux, les rues sont impraticables et plusieurs habitations submergées. Pour partir d’un coin à un autre ou pour rallier d’autres quartiers, véhicules et motos taxis ne sont pas la solution. Des jeunes hommes courageux se proposent de transporter des usagers de la route sur leurs dos et se font ainsi de petites entrées financières.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.