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Renault: Possible cotation de l’activité électrique fin 2023

par Gilles Guillaume et Nick Carey

PARIS/LONDRES (Reuters) – Renault a annoncé vendredi que « toutes les options étaient sur la table » pour son projet de séparation des activités électriques et thermiques, parmi lesquelles une possible introduction en Bourse de ses véhicules à batterie au second semestre 2023.

Thierry Piéton, nouveau directeur financier du groupe au losange, a ajouté au cours d’une téléconférence avec les analystes financiers que le projet devrait obtenir l’aval de son partenaire et actionnaire japonais Nissan, tenu « dans la boucle » du travail des quatre équipes qui vont plancher sur la nouvelle structure d’ici le « capital market day » prévu à l’automne.

Il a également répondu qu’il était trop tôt pour évoquer les conséquences du projet pour l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et pour dire comment Nissan allait se positionner vis-à-vis de la nouvelle structure.

Bloomberg a rapporté dans la foulée que Renault envisagerait de réduire sa participation dans Nissan pour accompagner la transition vers les véhicules électriques, une information qui a fait bondir l’action Renault. Vers 12h20, le titre a réduit ses gains à +1,5%.

Renault a refusé de faire un commentaire tandis que Nissan n’était pas en mesure dans l’immédiat de commenter l’information.

Alors qu’il a été précurseur de l’électrique avec son allié nippon au début de la décennie passée, le constructeur automobile français s’est vu supplanter par Tesla et Volkswagen.

Pour mettre en avant ses atouts et se forger une image de « pure player » de l’électrique, il a annoncé en février son intention de créer une entité distincte pour ses activités électriques, basée en France, et une autre pour ses activités thermiques et hybrides, basée à l’étranger.

Thierry Piéton a souligné que Renault pourrait aussi opter seulement pour une présentation séparée des chiffres des deux entités pour leur donner une meilleure visibilité et aider les investisseurs à mieux les valoriser.

Dans l’hypothèse d’une vraie séparation, des sources ont dit à Reuters que les ingénieries et les usines seront partagées entre les deux entités juridiques et que la partie thermique sera basée en Espagne, le hub hybride de Renault, et en Roumanie, principal pôle de mécanique traditionnelle du groupe.

Ford a annoncé lui aussi le mois dernier qu’il comptait opérer un pilotage distinct de ses activités électriques et de ses motorisations thermiques historiques.

LES DISCUSSIONS CONTINUENT EN RUSSIE

Au premier trimestre, les ventes de véhicules électriques de la marque Renault en Europe ont pesé pas moins de 36% de ses ventes totales, en avance sur le marché et en ligne avec un objectif de 100% d’électrique en 2030.

Le volume total des ventes du groupe à l’échelle mondiale est en revanche tombé à son plus bas niveau depuis 13 ans (-17,1% à 552.000 unités) en raison notamment des pénuries de semi-conducteurs et de la perte de son deuxième marché, la Russie, où il a suspendu ses activités en raison de la guerre en Ukraine.

Le constructeur a toutefois partiellement compensé ce recul par une hausse des prix de ses nouveaux modèles, comme Arkana et Jogger, ce qui a limité à 2,7% la baisse de son chiffre d’affaires, à 9,7 milliards d’euros, sur le trimestre écoulé.

Le chiffre d’affaires est supérieur au consensus Refinitiv, qui donnait 9,6 milliards d’euros.

« Renault continue d’afficher des résultats sur sa politique de prix et de rationalisation des modèles, la publication du jour constitue un nouveau pas dans la bonne direction », commente JPMorgan dans une note.

Il faut remonter au premier trimestre 2009, en pleine crise automobile liée à la faillite de la banque Lehman, pour retrouver des ventes unitaires aussi basses (495.000 véhicules), à une époque où les ventes de Lada n’étaient pas encore consolidées.

Tournant le dos à l’ambitieuse stratégie de volumes qui a marqué l’ère de son prédécesseur Carlos Ghosn – qui fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt international – le directeur général Luca de Meo a recentré Renault sur ses modèles et ses marchés les plus rentables afin de redresser la situation financière du groupe.

L’impact de la Russie, où Renault a suspendu fin mars son activité à Moscou et engagé une réflexion sur l’avenir de sa participation dans Avtovaz, devrait davantage se faire sentir au deuxième trimestre, même si le premier groupe automobile russe dont il est actionnaire de contrôle doit reprendre lundi sa production, au moins pour quelques jours, après la fin d’une période de congés.

Thierry Piéton a indiqué que les négociations avec les autorités russes sur la suite des évènements continuaient et que des progrès étaient enregistrés, sans plus de précision.

Sur les trois premiers mois de l’année, Renault a perdu environ 38.000 ventes en Russie, soit 166 millions d’euros de chiffre d’affaires, mais le pays était encore son deuxième marché derrière la France.

(Reportage Gilles Guillaume, avec Nick Carey à Londres, édité par Matthieu Protard, Jean-Michel Bélot et Sophie Louet)

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