Les Français appelés aux urnes pour la présidentielle, participation en baisse
PARIS (Reuters) – Près de 49 millions (48,7 millions) de Français sont appelés aux urnes ce dimanche pour départager douze candidats à l’élection présidentielle parmi lesquels le chef de l’Etat sortant, Emmanuel Macron, qui brigue un second mandat de cinq ans.
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’à midi, le taux de participation au premier tour du scrutin s’est élevé à 25,48%, en baisse de trois points par rapport à 2017 (28,52%) à la même heure.
La participation sera actualisée à 17 heures par le ministère.
Les bureaux de vote, où le port du masque est recommandé, mais pas obligatoire, en raison de l’épidémie de COVID-19, ont ouvert à 08h00 en métropole.
Ils seront ouverts jusqu’à 19h00 dans la plupart des quelque 35.000 communes du pays.
Dans les grandes villes, il sera possible de voter jusqu’à 20h00, heure de publication des premières projections issues des sondages réalisés à la sortie des urnes.
Un second tour départagera les deux finalistes dimanche 24 avril au terme d’une campagne de deuxième tour qui s’annonce animée au gré des appels, désistements et ralliements des candidats éliminés, le tout ponctué par un probable débat télévisé.
Dans le centre de la France, à Pontaumur, commune de quelque 750 habitants dans le Puy-de-Dôme, Simone Astier, 88 ans, dit qu’elle a voté pour Emmanuel Macron mais sans réelle conviction.
Interrogée sur le premier quinquennat du chef de l’Etat, elle a répondu qu’elle n’était pas vraiment satisfaite.
« Je ne suis jamais contente parce qu’il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Quand j’étais jeune, c’était de Gaulle et pour moi personne l’a jamais remplacé », a déclaré Simone Astier.
A Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, Jacques Poggio, ingénieur aéronautique âgé de 58 ans, a quant à lui voté pour le chef de file de l’Union populaire Jean-Luc Mélenchon après avoir voté pour Emmanuel Macron en 2017.
Il se dit déçu par les « signaux très marqués à droite » du président sortant.
Retardée par la pandémie et la guerre en Ukraine, la campagne électorale s’est emballée ces derniers jours, qui ont vu les candidats multiplier les meetings, interviews et autres opérations sur les réseaux sociaux pour tenter de convaincre les indécis et faire mentir les enquêtes d’opinion qui prédisent un niveau d’abstention important, voire record.
En 2017, elle s’était élevée à 22,23% le 23 avril, jour du premier tour, et à 25,44% au second tour le 7 mai.
Outre Emmanuel Macron, la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, se présente – pour la troisième fois – à la magistrature suprême, de même que deux autres impétrants du même bord nationaliste : le fondateur de Reconquête!, Eric Zemmour, et le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.
Les Républicains sont représentés par la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avait remporté fin 2021 la primaire de sa famille politique.
Six candidats se disputent l’électorat de gauche, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, déjà candidat en 2012 et 2017. L’écologiste Yannick Jadot, vainqueur d’une primaire, est en lice pour la première fois, de même que la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo.
Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Jean Lassalle (Résistons!), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et Fabien Roussel (Parti communiste français) ont eux aussi franchi le seuil des 500 parrainages d’élus nécessaire pour briguer l’Elysée.
Au premier tour de la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron était arrivé en tête avec 24,01% des voix, devant Marine Le Pen (21,30%). Le candidat de La République en Marche l’avait emporté au second tour avec 66,10% des voix.
L’ancien Premier ministre conservateur François Fillon avait échoué à la troisième place (20,01%), talonné par Jean-Luc Mélenchon (19,58%).
(Reportage Elizabeth Pineau, avec Juliette Jabkhiro à Pontaumur, Mimosa Spencer à Sèvres et Mankini Brice à Paris, édité par Matthieu Protard)
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?
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