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Joe Biden qualifie encore Vladimir Poutine de criminel de guerre

Joe Biden a une nouvelle fois qualifié lundi Vladimir Poutine de criminel de guerre et il s’est prononcé en faveur de l’organisation d’un procès pour crimes de guerre commis en Ukraine dans le cadre de l’offensive militaire de la Russie.

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.

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« Vous avez vu ce qui s’est passé à Boutcha », a déclaré à la presse le président américain. « Il en est responsable, c’est un criminel de guerre. »

Le président américain avait déjà qualifié son homologue russe de criminel de guerre mi-mars, après le lancement le 24 février de l’offensive militaire russe en Ukraine.

La découverte de nombreux cadavres, certains les mains liées dans le dos, à Boutcha, ville de la banlieue de Kyiv reprise la semaine dernière par les forces ukrainiennes à l’armée russe, a suscité une vive émotion aux Etats-Unis et en Europe.

« Nous devons réunir les informations, nous devons continuer de fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour continuer le combat. Et nous devons avoir tous les détails pour qu’il puisse y avoir un véritable procès pour crimes de guerre », a dit Joe Biden.

Le président russe « est brutal. Et ce qui se passe à Boutcha est scandaleux et tout le monde l’a vu », a-t-il poursuivi.

La Russie, qui dit ne pas prendre les civils pour cible, dément toute responsabilité dans ces morts.

(Reportage Nandita Bose, rédigé par Katharine Jackson, version française Bertrand Boucey et Nicolas Delame)

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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?

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