Un sommet sur la région des Grands Lacs s’ouvre en RDC
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a ouvert jeudi à Kinshasa, la capitale congolaise, le 10e sommet du Mécanisme régional de suivi (MRS) de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le sommet regroupe plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des pays signataires ainsi que des responsables d’organisations internationales, dont l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union africaine (UA), et vise à évaluer les progrès et les problèmes dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs.
Cet accord a été signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne avec des engagements fermes pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité en RDC et dans la région, l’une des plus en proie au chaos dans le monde.
Ce sommet est présidé par le président en exercice du MRS, le président ougandais Yoweri Museveni, qui passera la main à Félix Tshisekedi.
« Ce sommet constitue non seulement l’occasion d’évaluer l’Accord-cadre et de faire le bilan, mais aussi d’apporter les correctifs indispensables pour le futur », a déclaré dans son intervention Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA.
Se réjouissant des progrès « encourageants » réalisés par les pays dans la région des Grands Lacs, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a noté de nombreux défis, qui vont de l’insécurité causée par des groupes armés dans l’est de la RDC aux trafics fréquents de resources naturelles, en passant par la violation des droits de l’Homme contre les civils.
Neuf ans après la signature de l’Accord-cadre, les objectifs de départ restent globalement encore à atteindre, a indiqué la cellule de communication de la présidence congolaise, ce qui justifie la tenue de ce 10e sommet.
Le programme prévoit une réunion en huis clos entre les concernés présents. Celle-ci sera sanctionnée par la lecture d’une déclaration ou d’un communiqué conjoint, selon des sources officielles.
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.