Airbus s’allie au motoriste CFM pour un projet d’avion à hydrogène
Airbus a annoncé mercredi le lancement d’un démonstrateur permettant de tester la technologie de propulsion de futurs avions à hydrogène en coopération avec le fabricant de moteurs franco-américain CFM International.
Le constructeur aéronautique européen prévoit de monter un moteur modifié à l’arrière d’un exemplaire d’un très gros porteur A380, dont la production a été arrêtée récemment.
CFM, une coentreprise entre General Electric et Safran, est le premier motoriste aéronautique mondial sur la base du nombre d’unités vendues.
Le constructeur aéronautique a annoncé qu’il produirait un petit avion de ligne « ZEROe » fonctionnant à l’hydrogène et qui entrerait en service en 2035.
Airbus avait indiqué l’an passé que la plupart des avions de ligne continueraient toutefois d’utiliser des moteurs classiques au moins jusqu’en 2050.
CFM avait annoncé pour sa part l’an dernier un projet de moteur de nouvelle génération nommé RISE, capable de fonctionner avec des carburants durables tels que l’hydrogène, et qu’il espère proposer pour les gros porteurs à partir de 2035.
Certains groupes, comme Universal Hydrogen, envisage une autre alternative qui consiste à utiliser l’hydrogène pour alimenter des piles à combustible qui, à leur tour, alimentent des moteurs électriques propulsant l’avion.
Airbus étudie la technologie des piles à combustible ainsi que la combustion de l’hydrogène et choisira une des deux options pour son projet d’avion décarboné « ZEROe » en 2025, a précisé la directrice technique d’Airbus, Sabine Klauke.
(Reportage Tim Hepher, version française Lou Phily, édité par Jean-Michel Bélot)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?