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Ukraine: Les Etats-Unis préviennent d’une possible invasion russe imminente

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(Actualisé avec précisions)

par Tom Balmforth et Jeff Mason

MOSCOU/WASHINGTON (Reuters) – La Russie continue de masser des troupes près de sa frontière avec l’Ukraine et dispose désormais de suffisamment de soldats pour mener une opération militaire majeure, ont déclaré vendredi les Etats-Unis qui ont, comme d’autres pays, exhorté leurs ressortissants à quitter l’Ukraine au plus vite.

Moscou continue de son côté d’aiguiser ses propos face aux efforts diplomatiques occidentaux, disant percevoir un « manque de respect » dans les réponses envoyées cette semaine par l’Union européenne et l’Otan à ses demandes sécuritaires.

Le ministère russe des Affaires étrangères a accusé vendredi les Occidentaux de mener une désinformation à propos de l’Ukraine afin de masquer leurs actions agressives.

Le président russe Vladimir Poutine s’entretiendra samedi avec son homologue américain Joe Biden, ont annoncé le porte-parole du Kremlin, cité par l’agence de presse RIA, et un représentant américain. Un échange téléphonique est également prévu avec le président français Emmanuel Macron, selon l’agence de presse Tass.

D’après des images satellite diffusées par une compagnie américaine privée, de nouveaux déploiements de l’armée russe ont été décelés en différents points près de l’Ukraine.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, Jake Sullivan, a déclaré que la Russie était désormais en mesure de lancer une offensive majeure et que celle-ci pourrait débuter avec des frappes aériennes, lesquelles rendraient compliqué tout départ d’Ukraine.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a conseillé a conseillé aux Américains encore présents en Ukraine de quitter le pays sous 48 heures au maximum, en écho aux propos de Joe Biden qui a indiqué jeudi soir que la situation dans le pays d’Europe de l’Est pourrait se dégrader rapidement.

Le président américain s’est entretenu vendredi par téléphone avec des alliés des Etats-Unis à l’Otan, un échange durant lequel les dirigeants occidentaux ont exprimé leurs préoccupations à propos des mouvements militaires russes autour de l’Ukraine, a rapporté la Maison blanche.

Une source informée a déclaré que Joe Biden a réuni dans la nuit de jeudi à vendredi à la Maison blanche ses conseillers à la sécurité nationale sur fond de craintes que la crise atteigne un point critique avec une rhétorique russe plus agressive, six bâtiments de guerre russe envoyés en mer Noire et des équipements militaires supplémentaires envoyés en Biélorussie.

Reuters a appris de quatre représentants américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat, que Washington allait envoyer 3.000 soldats supplémentaires en Pologne.

« IMPOLITESSE ET MANQUE DE RESPECT »

« Nous continuons de voir des signes très troublants d’une escalade russe, des soldats supplémentaires arrivant à la frontière ukrainienne notamment », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

Le chef d’état-major russe Valery Gerasimov s’est entretenu par téléphone avec son homologue américain Mark Milley, a rapporté l’agence de presse Interfax, citant un communiqué du ministère russe de la Défense. Ils ont discuté de la sécurité internationale, a-t-elle indiqué, sans plus de précision.

Alors que l’inquiétude grandit, le Japon et les Pays-Bas ont demandé à leurs citoyens de quitter l’Ukraine immédiatement. La mission diplomatique néerlandaise va par ailleurs quitter Kiev pour Lviv, située loin de la frontière avec la Russie.

Interrogé sur la perspective d’une mesure similaire de la France, le Quai d’Orsay a dit continuer « à suivre l’évolution de la situation avec la plus grande vigilance » (…) et rester « en étroite concertation avec tous nos partenaires, notamment européens ».

Moscou a déjà massé plus de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne, tout en organisant cette semaine des exercices militaires conjoints en Biélorussie et des manoeuvres en mer Noire. Il revendique le droit de déployer comme il l’entend des soldats sur son territoire.

La Russie dit ne pas avoir d’intention belliqueuse envers son voisin, mais a prévenu qu’elle prendra des mesures « militaires techniques » non spécifiées si les Occidentaux ne répondent pas favorablement à sa liste de demandes – dont la garantie que l’Ukraine ne rejoindra jamais l’Otan et que cette dernière retire ses troupes d’Europe de l’Est.

Washington et ses alliés occidentaux rejettent fermement l’idée que la Russie puisse avoir son mot à dire sur la composition de l’Otan et refusent de promettre que l’Ukraine n’intégrera pas un jour l’Alliance. Ils se disent toutefois prêts à discuter du contrôle des armes et de mesures de confiance.

L’UE et l’Otan ont transmis cette semaine par écrit leurs réponses aux demandes sécuritaires de la Russie, indiquant parler d’une seule voix pour leurs pays membres.

Mais Moscou dit vouloir des réponses individuelles de chaque pays, décrivant comme insultant une réponse collective. « Une telle démarche ne peut être vue autrement que comme un signe d’impolitesse diplomatique et de manque de respect pour notre demande », a dit le ministère russe des Affaires étrangères.

DIVERGENCES SUR L’IMMINENCE DE LA MENACE

Plusieurs pays occidentaux ont engagé cette semaine des efforts diplomatiques pour tenter de convaincre la Russie de faire marche arrière, en vain. Moscou n’a fait aucune concession lors de la visite du président français Emmanuel Macron, lundi, puis s’est ouvertement moqué de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, durant son déplacement jeudi.

Dernier représentant occidental à se rendre à Moscou à date, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a été informé par son homologue russe Sergueï Choigou que la Russie répondrait bientôt aux lettres de l’Otan et de l’UE et qu’elle n’avait aucunement l’intention d’envahir l’Ukraine.

Aucune avancée n’a par ailleurs été obtenue jeudi à Berlin lors des discussions en « format Normandie » entre la Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne, deux semaines après un « bon signal » à Paris pour relancer le processus.

Paris et Berlin ont indiqué que la délégation russe demande à Kiev de négocier directement avec les séparatistes pro-russes dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, une « ligne rouge » aux yeux de Kiev depuis le début du conflit en 2014 – année durant laquelle la Russie a annexé la péninsule de Crimée.

S’ils font globalement front commun face à la Russie en menaçant celle-ci de sanctions économiques en cas d’invasion de l’Ukraine, les pays occidentaux n’ont pas tous la même analyse quant à l’imminence du danger.

Washington et Londres ont prévenu qu’une invasion russe pourrait être seulement une question de jours, le Premier ministre britannique Boris Johnson qualifiant les jours à venir de moment le plus périlleux pour la sécurité de l’Europe depuis des décennies.

En contraste, Emmanuel Macron a dit ne pas penser que la Russie était désireuse d’attaquer l’Ukraine. Le président français veut toutefois modifier la politique sécuritaire de l’Europe.

(Reportage des bureaux de Reuters; rédigé par Jean Terzian)

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